Maurice : l’AFD accorde un prêt de 125 millions d’euros pour les deux tranches maitrise de l’énergie du programme « Maurice Ile Durable »

L’AFD a approuvé l’octroi d’un prêt de 125 millions d’euros à la République de Maurice pour appuyer son programme environnemental « Maurice Ile Durable » (MID).

En tant que petit État insulaire, l’Île Maurice est particulièrement vulnérable à la dégradation de l’environnement et aux effets du changement climatique. Les autorités ont lancé en 2008 le projet MID pour assurer la mise en synergie et la coordination des différentes politiques sectorielles et promouvoir une meilleure prise en compte des questions environnementales au sein de ces politiques.

Cette première opération, constituée de deux tranches (60 M€ en 2009 et 65 M€ en 2010), se concentrera sur la maîtrise de l’énergie (énergie renouvelable et efficacité énergétique). Elle contribuera au soutien de l’emploi, à la relance de l’économie et à la lutte contre le changement climatique. Ce programme fournira des signaux positifs lors des négociations internationales en quête d’exemples d’efforts constructifs et partagés. Il permettra enfin de promouvoir l’échange d’expériences avec la Réunion, qui a défini un programme semblable au MID, le projet GERRI 2030 (« Grenelle de l’Environnement à la Réunion, Réussir l’Innovation »).


Source : un article diffusé dans la Lettre de l’AFD n°24, novembre 2009.

René Massé

Ile Maurice : l’AFD accorde 40 millions d’euros pour des « projets verts »

L’Agence fran­çaise de dé­ve­lop­pe­ment (AFD) a al­loué 40 mil­lions d’euros à des banques mau­ri­ciennes pour le dé­ve­lop­pe­ment de pro­jets sur « l’Ef­fi­ca­ci­té éner­gé­tique », les « Ener­gies re­nou­ve­lables » et des in­ves­tis­se­ments liés à l’amélioration des « Per­for­mances en­vi­ron­ne­men­tales ».

L’ini­tia­tive de l’AFD vise à sen­si­bi­li­ser les ac­teurs mauriciens et à réduire les obs­tacles aux in­ves­tis­se­ments.

En ce qui concerne l’Efficacité énergétique, les banques pourront par exemple financer des projets d’uti­li­sa­tion d’am­poules basse consom­ma­tion dans les pro­jets de construc­tion de lo­ge­ments et bu­reaux.

Pour les Ener­gies re­nou­ve­lables, les banques ac­cor­de­ront des in­ci­ta­tions et des prêts à taux d’in­té­rêt ré­duit à ceux qui sou­haitent ins­tal­ler des chauffe-eau so­laires sur les toits de leurs mai­sons et de pe­tites éo­liennes pour la pro­duc­tion d’élec­tri­ci­té.

Un com­mu­ni­qué de la State Bank of Mau­ri­tius (SBM) dé­clare que la banque uti­li­se­ra une par­tie du fonds pour sou­te­nir le concept « Mau­rice Ile Du­rable » (MID). MID est un pro­gramme lancé en 2008 qui am­bi­tionne de jeter, par­tiel­le­ment, les bases de l’au­to­no­mie éner­gé­tique du pays et concerne les as­pects éco­no­miques, agri­coles et cultu­rels.


Source : un article publié le 11 octobre 2009 sur le site Afrique Avenir

René Massé

Ile Maurice : projet de création d’une Autorité de régulation de l’énergie

Le Ministère de l’éner­gie re­nou­ve­lable a annoncé le 23 septembre 2009 que l’Ile Mau­rice allait mettre en place une au­to­ri­té de ré­gu­la­tion pour gérer l’éner­gie. Cette décision fait suite aux re­com­man­da­tions du Con­seil na­tio­nal éco­no­mique et so­cial, qui en espère une réduction de la dé­pen­dance du pays aux éner­gies fos­siles.

Ac­tuel­le­ment, 80% de l’éner­gie pro­duite dans le pays dé­pend de sources fos­siles.

En 2013, la consommation électrique de l’Ile Mau­rice augmentera de 54%. Si rien n’est fait, le pays sera alors confronté à l’obligation d’aug­men­ter dans les même proportion les im­por­ta­tions de pé­trole lourd pour pro­duire son élec­tri­ci­té.

C’est pourquoi le Conseil na­tio­nal éco­no­mique et so­cial recommande de réduire cette dépendance et suggère de créer cette Autorité, qui aura pour tâche de mettre en place des cadres ju­ri­diques, mettre en œuvre les po­li­tiques gou­ver­ne­men­tales concer­nant les ser­vices of­ferts par les opé­ra­teurs, le ren­for­ce­ment de l’ef­fi­ca­ci­té éner­gé­tique et l’uti­li­sa­tion des biocar­bu­rants.

Cette Au­to­ri­té aura le pou­voir d’émettre et de re­ti­rer les li­cences aux opé­ra­teurs dans le sec­teur, de contrô­ler des ta­rifs de l’élec­tri­ci­té et autres frais ré­cla­més par les opé­ra­teurs.

Par ailleurs, l’Au­to­ri­té devra trai­ter les pro­blèmes qui se posent entre les consom­ma­teurs et les opé­ra­teurs ou entre les opé­ra­teurs eux-mêmes.


Source : un article publié le 23 septembre 2009 sur le site Afrique Avenir.

René Massé

Ile Maurice : projet de centrale hydroélectrique

Le Central Electricity Board (CEB) a lancé des appels d’offres pour la construction d’une centrale hydroélectrique de 350 kW au Midlands Dam.

L’ouverture des offres se fera le 10 juin 2009. En attendant, les grands projets de centrale électrique, incinérateur ou pas, le CEB élargit son parc de production d’énergie verte, dont l’hydroélectricité.

Un projet de centrale, de sensiblement la même envergure, est en construction à La Nicolière et sera livré en mai-juin de 2010, indique Patrick Assirvaden, président du conseil d’administration du CEB.


Source : allAfrica.com.

Xavier Dufail

Île Maurice : investir dans les énergies renouvelables

Le secteur des énergies renouvelables de l’Île Maurice a un fort potentiel de croissance, ce qui pourrait aider le pays dans son souhait de se tourner vers les sources d’énergie propre. Les investisseurs sont invités à exploiter les opportunités.

Opportunités : production par énergies renouvelables, commerce de crédits de carbone ou fabrication de matériels connexes.

80% de l’énergie de l’île Maurice sont issus de la combustion des combustibles fossiles importés, ce qui est coûteux et qui a augmenté de 20% les émissions de gaz à effet de serre depuis 2000. Le gouvernement est déterminé à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles pour des raisons économiques et écologiques.

Le pays a récemment engagé des fonds pour un programme de développement durable de l’Île, d’une hauteur de 40 millions de dollars US, afin d’appuyer la protection de l’environnement grâce au recyclage et à une utilisation plus efficace de l’énergie renouvelable.

Maurice prévoit de doubler la part des sources d’énergie renouvelables pour produire de l’électricité à près de 40% dans les dix prochaines années. Le pays a l’intention d’explorer les sources locales d’énergies renouvelables comme les fermes éoliennes, les panneaux solaires, l’incinération des déchets solides et des gaz d’enfouissement, et de la climatisation de la Land Based Oceanic Industry (LBOI).

Les opportunités d’investissement :

• Les investisseurs sont invités à produire des énergies de source renouvelable ou à fabriquer des équipements et des composants connexes.

• Le pays a adhéré au protocole de Kyoto en 2001 et, par conséquent, les investisseurs qui financent les énergies renouvelables ont la possibilité de vendre leurs crédits de carbone, et les sociétés de conseil celle de les appuyer dans le processus.

• Le gouvernement soutient également les initiatives d’habitat écologique, comme la promotion des bâtiments à énergie positive. Des cabinets de consultants spécialisés dans ce domaine sont les bienvenus pour profiter de ces opportunités d’affaires.

Valeur d’investissement : l’Agence Française de Développement (AFD) projette d’investir (potentiellement) 100 millions de dollars US au cours des 5 prochaines années dans le domaine de l’énergie et des énergies renouvelables dans le pays.

Pour plus d’informations sont disponibles sur le site du Board of Investment (BOI).


Source : Trade Invest Africa (en anglais).

Xavier Dufail

Ile Maurice : séminaire « Libérer le financement des projets énergie en Afrique »

Du 12 au 14 novembre 2008 se tiendra à l’Ile Maurice le séminaire PAFO 2008, dont l’objectif sera d’explorer les solutions qui permettront d’accélérer le financement des projets énergie en Afrique.

Ce séminaire abordera les sujets suivants :

Pourquoi est-il si difficile de financer les projets énergie en Afrique ?

- Est-ce que les difficultés viennent des gouvernements ?

- Est-ce que les difficultés viennent des banques ?

- Est-ce que les difficultés viennent des avocats ?

- Quelle est la responsabilité des promoteurs ?

- Et qu’est-ce qu’une « assurance d’appui aux investisseurs ?

toutes les informations sur le site de l’Africa Energy Forum (en anglais).

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail