Côte d’Ivoire : séminaire “La maîtrise des dépenses énergétiques dans l’industrie et le rôle du responsable énergie "

La maîtrise des dépenses de l’énergie préoccupe de plus en plus les gouvernants des pays africains. C’est le thème central du séminaire qui réunit depuis du 7 au 18 septembre 2009 à Abidjan, une vingtaine de participants issus des pays de la zone francophone.

Ce séminaire est organisé par l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) et l’Iepf, l’institut de l’énergie et de l’environnement pour la francophonie, organe subsidiaire de l’organisation internationale de la Francophonie.

Mme Agnès Monnet, directrice de l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf), voit dans la présence de séminaristes venus, du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger, du Rwanda, du Sénégal et ceux de la Côte d’Ivoire un témoignage e l’importance accordée à cette formation par les pays francophones.

Pour Jean Pierre Ndoutoum, responsable de programme Iepf, parler d’audit énergique dans les secteurs industriels et tertiaires, c’est également traiter des notions des coûts économiques, réglementation thermique, choix des matériaux, conception bioclimatiques des bâtiments. Les institutions publiques peuvent agir en intervenant sur les lois, les règlements, la fiscalité, et les tarifs. Pour le responsable du programme, Iepf, c’est à ce niveau que se pose le problème. Car, les inerties observées sont à tout le moins inexplicables, au regard des bénéfices économiques et financiers pour les opérateurs et plus largement pour la communauté nationale. Le représentant de l’Iepf a fait remarquer qu’en Afrique, la faiblesse de taux d’équipements en matière d’infrastructure de production, doit être considérée comme un atout, car elle permettra aux pays du continent d’éviter les erreurs commises par les pays du Nord et d’emprunter le  » raccourci technologique  » leur permettant d’aller directement aux schémas et techniques efficaces. Car, pour lui, aujourd’hui, devant le réchauffement climatique, les deux réponses envisagées par la communauté internationale sont le développement de l’efficacité énergétique et le retour accru aux ressources d’énergies renouvelables.

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Source : un article de Kiprindé Sonia diffusé le mercredi 9 septembre 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé

Séminaire « Le Jatropha en Côte d’Ivoire ; mythes et réalités »

Bio Petrol Renouvelable (BPR) Afrique, une société espagnole du secteur de l’énergie, organise ce séminaire pour sensibiliser les acteurs les 3 et 4 octobre 2009 à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Depuis quelques années, un certain nombre d’ONG et de personnes distribuent des prospectus sur le jatropha en Côte d’Ivoire. Des réseaux de vente de semences ont été installés à travers le pays sans aucune garantie pour les acheteurs.

Ces personnes glanent des informations sur internet et en font leurs choux gras en diffusant des données souvent erronées sur le jatropha. Les populations se font souvent arnaquer et gruger par ces vendeurs d’illusion qui leur promettent des productivités et des revenus insoupçonnés dans la culture de jatropha.

Préoccupées par les sons de cloches divergeant et par l’anarchie qui risque de s’installer sous le regard impuissant des autorités compétentes, BPR Afrique envisage de recentrer le débat avec tous les acteurs concernés et de rétablir l’information vraie sur la culture du jatropha et sur l’utilisation de son huile dans la fabrication du biodiesel.

Contact : Dr. Kouamé Brou seminaire_abidjan@bprafrique.com


Source : BPR Afrique.

Xavier Dufail

Côte d’Ivoire : 50 millions de dollars pour la réhabilitation en urgence de l’électricité

Le 9 juin 2009, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un projet de réhabilitation urgente de l’électricité en Côte d’Ivoire, d’un montant équivalent à 50 millions USD.

L’objectif de développement du Projet de réhabilitation d’urgence d’électricité est d’aider à améliorer la disponibilité, la fiabilité, l’efficacité et la viabilité financière de l’approvisionnement en électricité en Côte d’Ivoire.
Il y a trois composantes à ce projet :

- Le premier volet du projet est la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution ; cette composante vise à pallier au manque d’entretien régulier des dix dernières années et comprend la réhabilitation et la modernisation des équipements et installations de distribution basse et moyenne tension.

- Le deuxième volet du projet consiste en des activités préparatoires aux investissements futurs pour le réseau de transmission ; cette composante fournira les ressources nécessaires au financement de la consultation d’experts nécessaire pour mener à bien la faisabilité et les études d’impact sur l’environnement, ainsi que des documents d’appel d’offres pour la restructuration et la modernisation du réseau haute tension.

- La troisième composante du projet est la surveillance du projet et l’appui institutionnel, cette composante permettra de financer un vaste programme d’assistance technique, de formation, d’études, et une contribution au fonds de roulement, et de pré-financer les frais de branchement de l’électricité pour les ménages à faible revenu.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA (résumé pour les décideurs)

L’objectif de ce rapport était d’évaluer le potentiel en bioénergie dans le secteur agricole et d’identifier les contraintes des pays membres de l’UEMOA, tout en prenant en compte le besoin de sécurité alimentaire dans la région.

Les 8 pays de l’UEMOA – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo – possèdent aujourd’hui des ressources abondantes en bioénergie, qui peuvent être renforcées par des politiques appropriées afin d’augmenter la production agricole et l’accès aux denrées alimentaires, aux carburants et aux fibres.

S’engager dans des stratégies visant à améliorer la productivité de l’agriculture et des ressources forestières, protéger les ressources en eau, et produire de la bioénergie seront autant d’actions qui leur permettront de renforcer leur capacité d’adaptation aux changements climatiques.

Le rapport complet en anglais est disponible ici.

« Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA », résumé pour les décideurs

UEMOA, 22 pages, octobre 2008

"L’électricité, une nécessité vitale pour l’Afrique"

Cet article analyse les difficultés rencontrées par les sociétés d’électricité en Afrique. Il évoque différentes approches politiques mises en œuvre dans les pays, et précise les enjeux de l’électricité pour le développement économique de ces pays.

En juin, les habitants de Zanzibar en Tanzanie ont célébré le retour de l’électricité après une panne totale d’un mois qui avait été provoquée par la défaillance des câbles sous-marins qui alimentent l’île à partir du continent. Cette panne a été la plus longue d’une série récente, mais l’île n’est pas la seule à connaître ce grave problème. En avril 2008, le Fonds monétaire international rapportait que 30 des 48 pays d’Afrique subsaharienne ont souffert de crises de l’énergie “aiguës” ces dernières années.

Selon M. Ram Babu, Ingénieur en Chef pour le secteur énergétique à la Banque Africaine de développement, ces pannes ont des causes multiples mais sont essentiellement dues au mauvais entretien des réseaux du continent qui sont ainsi fragilisés et incapables de faire face à la forte progression de la demande provoquée par la remarquable croissance économique du continent. Jusqu’à récemment, explique-t-il à Afrique Renouveau, les gouvernements investissaient peu dans les compagnies d’électricité tout en exigeant que celles-ci fournissent le courant à des prix très bas. En conséquence, note-t-il, “beaucoup de compagnies d’électricité sont lourdement endettées. Elles vendent l’électricité à un prix parfois inférieur au coût de production. Elles subissent donc des pertes et ont à peine les ressources pour entretenir l’infrastructure actuelle.”

Augmenter la production d’électricité est essentiel pour que la croissance de l’Afrique se poursuive et constitue une des priorités du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, le plan de développement du continent. Mais le prix sera élevé, l’Agence internationale de l’énergie estime que l’Afrique a besoin de 344 milliards de dollars pour augmenter sa capacité de production d’électricité, moderniser les équipements installés et étendre les réseaux de transmission et de distribution à un plus grand nombre de foyers et d’entreprises.

Politiques défaillantes

La pénurie d’électricité ne freine pas seulement la productivité économique ; elle fait aussi baisser la qualité de vie des gens. Sans électricité, “les cliniques ne peuvent pas assurer les accouchements en toute sécurité la nuit, les enfants ne peuvent pas étudier tard, les commerces doivent fermer au coucher du soleil et les vaccins ne peuvent pas être conservés au froid de manière fiable”, observe Vijay Modi, chercheur à l’Université Columbia à New York.

En dépit des politiques de bas tarifs des gouvernements africains, environ 550 millions de personnes, presque 75 % de la population de l’Afrique subsaharienne, n’ont toujours pas l’électricité. En Afrique de l’Est en 2004, moins de 3 % des populations rurales et 32 % des citadins étaient raccordés à leur réseau national. Selon la Banque mondiale, seuls la Côte d’Ivoire et le Zimbabwe bénéficiaient d’une couverture supérieure à 70 %.

Étant donné ces bas tarifs, pourquoi les taux de raccordement au réseau sont-ils donc si médiocres ? La réponse, dit M. Babu, est que les efforts pour élargir l’accès à l’électricité ont reposé principalement sur le plafonnement des tarifs. Mais cela n’aide pas les populations rurales et autres consommateurs pauvres dont les habitations ne sont pas encore branchées sur le réseau, car ils doivent payer des frais de raccordement élevés.

Dans les villes où existe un réseau, ces frais peuvent dépasser 200 dollars. Là où ils n’existent pas, les coûts peuvent excéder 1 500 dollars. En conséquence, “les pauvres des régions rurales ne sont tout simplement pas raccordés au réseau”, explique M. Babu à Afrique Renouveau. Les entreprises et les consommateurs plus aisés seraient souvent prêts à payer un peu plus que le tarif courant si cela permettait de maintenir l’approvisionnement en électricité et d’éviter les pannes de courant périodiques qui peuvent causer des pertes considérables. Donc, plutôt que de maintenir les tarifs à de bas niveaux, argumente M. Babu, les gouvernements feraient mieux d’utiliser une grille de tarifs échelonnés.

Des “subventions intelligentes”

“Ce qu’il faut ce sont des subventions intelligentes, pour faciliter le raccordement au réseau de ceux qui ont un niveau de consommation moins élevé,” argumente-t-il en notant que la plupart des Africains, à l’exception des plus pauvres, sont prêts à payer pour de l’électricité étant donné qu’ils payent déjà pour des bougies, du kérosène, du bois de chauffage et autres sources d’énergie. Réduire les coûts de raccordement, tout en assurant que les plus aisés payent plus pour leur consommation, permettrait à de plus nombreux africains de se brancher, ce qui fournirait aux compagnies d’électricité les ressources pour assurer l’entretien de leurs réseaux.

Le Kenya expérimente cette approche. Les secteurs pauvres de la communauté qui consomment moins bénéficient de tarifs plus bas que les secteurs à revenus moyens qui consomment plus. Les industriels et les grandes entreprises voient leurs tarifs augmenter progressivement en fonction de leur consommation – fournissant de plus importantes ressources et incitant à la conservation et à l’efficacité. Le Kenya a aussi ouvert la production d’électricité aux opérateurs privés qui se concurrencent pour vendre de l’électricité à la compagnie de transmission contrôlée par l’Etat. Cette politique a fait augmenter la production d’électricité et mis fin aux pannes prolongées qui étaient courantes vers la fin des années 1990. Le gouvernement a aussi vendu des actions dans le capital de la compagnie de transmission et le principal producteur d’électricité.

En Afrique du Sud, le gouvernement offre gratuitement aux habitants pauvres de certaines zones un approvisionnement de base en électricité. Ceux qui ne sont pas raccordés au réseau, mais qui utilisent des sources d’énergie alternatives comme l’électricité solaire, reçoivent environ 6 dollars par mois pour les aider à payer les coûts de l’entretien et du fonctionnement de ces systèmes. Mais ces subventions coûtent chaque année près de 78 millions de dollars, ce qui pose la question de savoir si elles peuvent être accordées indéfiniment.

M. Vijay Modi conclut que quelque soit la manière dont les pays africains décident de financer et de réformer leurs compagnies d’électricité en difficulté, il est important pour eux d’agir rapidement. “Il est essentiel qu’alors que les taux de croissance économique augmentent en Afrique, l’accès à l’électricité et son approvisionnement ne deviennent pas des goulots d’étranglements.”


Source : un article de Mary Kimani, publié sur le site ONU – Afrique Renouveau

René Massé

Côte d’Ivoire : Le premier Sommet des Mines et de l’Energie de l’Afrique de l’Ouest

La Côte d’Ivoire organise du 17 au 20 novembre 2008, dans la capital politique ivoirienne Yamoussoukro, le premier sommet des Mines et de l’Energie de l’Afrique de l’Ouest.

Ces assises s’inscrivent dans la dynamique de relance du marché régional de l’énergie et des mines, avec l’objectif de le rendre de plus en plus compétitif.

« C’est le rendez-vous des grandes espérances pour la Côte d’Ivoire. Ce qui permettra à notre pays de consolider sa position de leader dans la fourniture d’énergie dans la sous région, mais aussi de se positionner comme un interlocuteur majeur face aux questions de grande importance
que ce sommet va aborder », a indiqué le ministre ivoirien des mines, Léon Emmanuel Monnet.

Ce sommet sera l’occasion d’offrir une plate-forme de discussion sur les projets d’investissement structurants les nouvelles opportunités d’affaires.
Mieux, il s’agira de poser les fondements d’une plate-forme en vue d’une plus grande et fructueuse collaboration avec les pays de la sous-région et du reste de l’Afrique dans le but d’établir un ordre plus propice au développement intégré du continent sur les sujets de rapprochement
des économies.


Source : un article Alexise Evelyne Ouédraogo publié le 7 novembre 2008 sur le site de Gabonews (Libreville)

René Massé

Côte d’Ivoire : Atelier "Outils et méthodologies de planification de l’électrification rurale"

Le CLUB-ER organise du 26 au 27 novembre 2008 à Abidjan, un atelier d’échanges d’expériences et des pratiques sur le thème « Outils et méthodologies de planification de l’électrification rurale ».

Attention : cet atelier qui était programmé les 12 et 13 novembre 2008 a été reporté au 26 et 27 novembre 2008.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’appui de la Facilité Energie de la Commission européenne, et des activités du Groupe thématique « Outils et technologies y compris les SIG ».

Sous la coordination thématique de la SOPIE, la Société d’Opération Ivoirienne d’Electricité, cet atelier bénéficiera à une quinzaine d’agences et structures africaines en charge de l’électrification rurale.

Les informations concernant cet atelier (fiches de participation, programme de formation, documents techniques afférents, etc.) sont à télécharger dans la rubrique « Activités thématiques » et dans la sous-rubrique « Outils et technologies y compris les SIG ».

Vous pouvez également y accéder directement sur cette page du site du Club ER.

Pour tous renseignements supplémentaires, merci de contacter :

- Serge Ahoussou, Coordonnateur thématique (SOPIE), s.ahoussou@yahoo.fr

- Samuel Watchueng, Coordonnateur du projet (IED), s.watchueng@ied-sa.fr

René Massé

Côte d’Ivoire : le ministre de l’Energie appelle à la prudence vis à vis de la culture de Jatropha

Le ministre des Mines et de l’énergie, M. Emmanuel-Léon Monnet a appelé au début du mois de juillet 2008 les Ivoiriens à s’engager prudemment dans la production de la Jatropha, une plante considéré
comme un carburant alternatif, face à la flambée du prix du pétrole.

M. Emmanuel-Léon Monnet a révélé que, depuis un certains temps, la télévision nationale sert de canal à de nombreuses personnes ou structures pour des appels à la culture du Jatropha comme
source de bio-carburant. Et cela, alors même que le ministère des mines et de l’énergie n’est pas associé.

Aussi, le ministre des mines appelle-t-il les Ivoiriens à faire attention et à s’engager dans la culture du Jatropha avec la prudence.


Source : un article de Théodore Kouadio, diffusé le 7 juillet 2008 dans Fraternité Matin (Abidjan)

René Massé

Afrique de l’Ouest : l’Agence Sud Coréenne de Coopération internationale accorde 2,5 millions de dollars US à la CEDEAO pour une étude de faisabilité que conduira le WAPP

La South Korea Korean International Cooperation Agency (ICA) s’est engagée à financer une étude de faisabilité et les premières études conceptuelles pour la mise en place d’un Centre de Coordination et d’information (Information and Coordinate Centre – ICC), études que conduira pour la CEDEAO l’équipe du West African Power Pool (WAPP).

Sept des quinze pays membres, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria et le Togo bénéficient déjà de l’interconnexion de leurs réseaux nationaux, permettant aux pays excédentaires à fournir les pays déficitaires en énergie. A cela s’ajoute le système d’interconnexion qui relie le Mali et le Sénégal et transporte l’énergie produite dans la centrale hydroélectrique de Manantali.

Le secrétariat du WAPP prévoit de construire une ligne de transport le long de la cote pour renforcer la capacité de transport de l’électricité.


Source : un article publié dans Leadership (Abudja), le 18 décembre 2007.

René Massé

Mali : rencontre des agences et structures nationales francophones responsables de l’électrification rurale

La rencontre annuelle du Club-ER se tiendra à Bamako du 8 au 12 avril 2008, grâce à un appui de la Facilité Energie de l’Union Européenne et au soutien renouvelé de l’ADEME et de l’OIF/IEPF. Le Club des Agences et Structures nationales en charge de l’électrification rurale (CLUB-ER) regroupe désormais une vingtaine d’institutions francophones d’Afrique.

Ces institutions sont issues de 15 pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, RCA, RDC, Sénégal, Tchad.

Une nouvelle dynamique pour le Club-ER avec la Facilité énergie

Pour la période de trois années qui s’ouvre (2008-2010), le Club-ER a prévu de mener de nouvelles initiatives au bénéfice de ses membres ; des actions spécifiques, de formations et de production de documents thématiques.

Cette nouvelle dynamique sera mise en oeuvre par son Secrétariat (IED) et ses cinq Points Focaux (ADER-Mauritanie, AER-Cameroun, SOPIE-Côte d’Ivoire, AMADER-Mali et ASER-Sénégal), qui interviendront en qualité de Coordonnateurs thématiques.

L’atelier de Bamako sert ainsi de cadrage pour le démarrage du projet et la programmation participative des activités pour l’année 2008.

Programme de l’Atelier

Trois principaux ateliers structureront les travaux de cette rencontre :

ATELIER n°1 : Programmation des activités des Groupes thématiques.

L’atelier vise l’élaboration du programme d’activités 2008 du Club-ER, marquant le lancement opérationnel du projet d’appui du Club-ER par la Facilité Energie de l’Union Européenne.

Il s’agira de finaliser les projets d’activités préparés par les cinq Coordonnateurs thématiques des Groupes « Impacts socioéconomiques » (ADER-Mauritanie), « Schémas organisationnels » (AER-Cameroun), « Outils et technologies » (SOPIE-Côte d’Ivoire), « Réduction des coûts » (AMADER-Mali) et « Régulation et financements » (ASER-Sénégal).

ATELIER n°2 : La microcentrale hydroélectrique au service de l’électrification rurale.

L’atelier est organisé en coordination avec une initiative régionale du PNUD/GEF et de l’IEPF associant 10 pays (Bénin, Mali, Togo, Cameroun, Congo, Gabon, RCA, Burundi, RDC et Rwanda) dont 7 pays membres du Club-ER et visant à promouvoir la technologie des microcentrales hydroélectriques grâce à l’élimination des obstacles organisationnels, réglementaires, techniques, économiques et financiers.

ATELIER n°3 : Les systèmes hybrides PV/Diesel et les financements alternatifs.

Organisé en partenariat avec l’European Union PV Platform, l’Alliance for Rural Electrification et l’AIE PVPS, cet atelier sera structuré en deux parties :

1- La première partie ciblera plus particulièrement les pays membres du Club-ER où l’option d’approvisionnement thermique diesel est souvent une réalité technico-économique, malgré un contexte écologiquement favorable au développement de l’énergie photovoltaïque.

2- La seconde partie fera un état des schémas alternatifs de financement des énergies renouvelables, dont les Mécanismes de Développement Propre.

Assemblée Générale du Club-ER :

La rencontre sera également l’occasion d’une Assemblée Générale du Club-ER, et des visites de projets d’électrification rurale seront organisées par l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale (AMADER).

Pour tous renseignements, contacter le Secrétariat du Club-ER

Innovation Energie Développement (IED)
2, Chemin de la Chauderaie 69340 Francheville – France
Tél. +33 4 72 59 13 20
Fax : +33 4 72 59 13 39
Courriel : secretariat@club-er.org
Site Web : www.club-er.org

René Massé