Du biogaz pour les ménages en Chine et en Afrique

Depuis 2002, l’ONG Initiative Développement agit en Chine pour la réalisation de projets de développement et de protection de l’environnement en faveur des populations rurales du Guizhou et du Yunnan, provinces du sud-ouest du pays particulièrement pauvres.  ID y a déjà construit plusieurs milliers de digesteurs familiaux et aujourd’hui elle appuie plusieurs projets de diffusion à grande échelle.

En Afrique (Congo, Tchad, Comores), ID étudie la transposition de ce modèle.

Plusieurs documents présentent ces réalisations sur le site de l’ONG, notamment des vidéos.

Forum International sur les investissements dans l’électricité en Afrique Centrale

Le Pool Energétique de l’Afrique Centrale (PEAC), avec l’appui de la Mission d’Assistance Technique de l’Union Européenne (MAT/PEAC) pilotée par WYG International, est heureux d’annoncer l’organisation d’ElectriCA, le 1er Forum International sur les Investissements dans le secteur de l’électricité en Afrique Centrale, qui aura lieu au Congo Brazzaville du 6 au 8 juin 2011.

L’événement est organisé en partenariat avec le cabinet anglais AME Trade Ltd.


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DéplierPlacé sous la haute autorité de la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) et sous le haut patronage de S.E. M. le Président de la République du Congo, ElectriCA est un événement régional centré sur les marchés de l’électricité des pays membres de la CEEAC : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe et Tchad.

ElectriCA réunira les ministres de l’énergie et les directeurs généraux des sociétés d’électricité des Etats membres de la CEEAC, les investisseurs nationaux et internationaux, bailleurs de fonds et partenaires au développement, les donateurs, experts de l’industrie électrique , conseillers juridiques, les fournisseurs d’équipements et autres professionnels. L’objectif poursuivi sera de susciter les investissements dans le secteur électrique, d’échanger des expériences et de discuter des différentes stratégies pour atteindre les objectifs visés, y compris l’augmentation de l’ accès à une énergie fiable, bon marché et propre pour les populations de l’Afrique centrale et la mise en place d’un marché régional de l’électricité.

Le thème principal d’ElectriCA est l’accélération de la croissance par l’électrification

ElectriCA se caractérise par quatre jours de sessions de conférence, des présentations de projets, une exposition commerciale, des rencontres d’affaires B to B, des tables rondes et des débats, ainsi que des visites techniques et touristiques.

Palais des Congrès de Brazzaville
Contact : +44 207 700 48 74 – audrey@ametrade.org

http://www.electri-ca.com/fr/index.html

Imedia

Premier Forum EURAFRIC africain

La première édition africaine du Forum EURAFRIC du 9 au 11 mars 2010 à Brazzaville (République du Congo).

Dans la continuité du Forum EURAFRIC de Lyon (France), en partenariat avec le Ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique du Congo et avec la collaboration de la CEEAC (Communauté Économique des Etats d’Afrique) et de l’AMCOW (African Ministers’ Council on Water), cette rencontre intermédiaire vise à promouvoir les relations d’échanges et de partenariat entre les entreprises européennes et africaines dans les secteurs de l’Eau et de l’Énergie.

La rencontre réunira à Brazzaville des acteurs économiques de la CEEAC, les principaux bailleurs de fonds internationaux (AFD, BM, AFDB, etc.) et des entreprises européennes et africaines autour de la problématique de l’Eau et de l’Énergie en Afrique Centrale.

Au programme de ces trois journées de rencontres :

- Conférence Plénière sur les opportunités d’investissements Eau/Energie au Congo et dans les pays de la CEEAC,

- Conférence Ministérielle sur le thème de la « Gouvernance dans les domaines de l’Eau et l’Énergie en Afrique »,

- Table-rondes sectorielles, Réunions projets Eau / Énergie (projets zone CEEAC), Rendez-vous B to B

- Visites de sites (Centrale Thermique de Brazzaville, Centrale du Djoué, Station de pompage de Djiri, Barrage d’Imboulou, Pointe Noire),

- Visites d’Entreprises et Programmes de Renforcement de Capacités (PRC).

Xavier Dufail

République démocratique du Congo et Congo : mieux gérer la ressource bois-énergie face à une urbanisation galopante

Le projet Makala, qui vient de débuter en RDC sera coordonné par le Cirad. Destiné à mieux gérer le bois-énergie face à une urbanisation croissante, il interviendra suivant deux axes principaux : replanter en savane et redonner une valeur écologique et économique aux forêts dégradées.

Le projet, financé à hauteur de 3 millions d’euros, sera mis en œuvre sur une durée de quatre années. Il regroupe quatre acteurs européens et six acteurs nationaux ou régionaux.

La forêt tropicale ne suit plus la vitesse des prélèvements

L’Afrique tropicale luxuriante où les ressources ligneuses se régénèrent à vitesse grand V : l’image est aujourd’hui dépassée tant ces ressources sont exploitées. En Afrique centrale, le bois énergie représente 80 % de l’ensemble des prélèvements de bois des écosystèmes forestiers et assure l’essentiel des besoins en énergie domestique. Ces prélèvements constituent aujourd’hui une cause majeure de la dégradation des forêts, en particulier dans les zones périurbaines. Pour Jean-Noël Marien, chercheur au Cirad, « avec l’urbanisation croissante, on a dépassé un seuil de dégradation notamment en zones périurbaines où la principale source d’énergie est le bois ». A Kinshasa, notamment, la population a doublé en l’espace d’une génération pour atteindre aujourd’hui huit millions d’habitants. C’est autant de personnes qui utilisent le bois extrait des forêts.

« Il est nécessaire de pouvoir continuer à approvisionner les villes en bois-énergie »

Comment approvisionner les populations tout en limitant l’impact environnemental sur les forêts ? C’est la question à laquelle devra répondre le projet européen Makala, qui vient de débuter. Makala signifie « braise » en langue lingala. Le projet sera mené en République démocratique du Congo et en République du Congo. Le bois y représente 85 % de la ressource en énergie domestique. L’objectif est de contribuer à mieux gérer la ressource. « Il est nécessaire de pouvoir continuer à approvisionner les villes en bois-énergie car, dans la plupart des villes, c’est le seul mode de cuisson utilisé, précise Jean-Noël Marien. Mais il est aussi possible de diminuer les impacts négatifs sur l’environnement tels que la déforestation ou la dégradation des écosystèmes. »

Les chercheurs commenceront par analyser les flux de bois énergie (charbon, bois de feu) transportées afin de savoir d’où vient le bois et en quelles quantités. A Kinshasa, par exemple, le charbon de bois peut être extrait à 300 ou 400 km de distance de la ville. Comment est-il transporté ? Quelle quantité en consomment les ménages ? Quel est l’impact de ce transport sur l’environnement ?

A la suite de cet état des lieux, les chercheurs prévoient d’agir dans deux directions. Dans les zones de savane, il s’agira de replanter, notamment des acacias. « L’acacia est une essence plébiscitée et déjà utilisée par les populations car il s’agit d’un bois de feux efficace et qui croît rapidement », explique Jean-Noël Marien. Pour ce qui est des espaces de forêts très dégradées, l’idée est de leur redonner une valeur écologique et économique. Ceci se fera en réinstallant les espèces forestières traditionnelles locales particulièrement bien appréciées pour le bois énergie. Quelques fruitiers seront également réintroduits afin d’offrir une possibilité de diversifier les revenus.

La sécurisation du foncier : un problème fondamental

Toutes les activités de terrain se feront au travers des associations locales, ce qui devrait permettre de travailler sur la sécurisation du foncier. « C’est un problème fondamental qui bloque les initiatives de développement rural, observe Jean-Noël Marien. Il y a conflit entre le pouvoir traditionnel au sein des villages ou des clans, dépositaires traditionnels du foncier, et l’Etat, propriétaire officiel et qui fonctionne par titres de propriétés. » Une meilleure sécurisation du foncier permettra de garantir aux producteurs leur investissement à long terme. Cela passera par un travail de mise en relation entre les autorités coutumières et les représentants de l’Etat. Les chercheurs espèrent que des règles assez simples pourront en émerger.

Enfin, il s’agira d’améliorer la transformation du bois en charbon et d’augmenter le rendement énergétique. Cette approche technologique n’ira pas sans intégrer une dimension d’appropriation culturelle et sociale des populations.

Contact :

Jean-Noël Marien, Courriel : jean-noel.marien@cirad.fr

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Source : un article publié le jeudi 04 juin 2009 sur le site de l’unité de recherche Ressources forestières et politiques publiques du CIRAD.

René Massé

Congo : mise en place d’une agence de régulation du secteur électrique et de l’agence nationale de l’électrification rurale

Le secteur électrique de la République du Congo vient de se doter d’une Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), cadre juridique et technique devant faciliter les investissements des opérateurs dans le secteur électrique, conformément à la loi portant sur la création du code de l’électricité adopté et promulgué en 2003. Dans le même cadre, il vient d’être créée une Agence de l’Électrification Rurale (ANER). Toutes ces agences sont fonctionnelles depuis le mois de décembre (…)

Le secteur électrique de la République du Congo vient de se doter d’une Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), cadre juridique et technique devant faciliter les investissements des opérateurs dans le secteur électrique, conformément à la loi portant sur la création du code de l’électricité adopté et promulgué en 2003.

Dans le même cadre, il vient d’être créée une Agence de l’Électrification Rurale (ANER).

Toutes ces agences sont fonctionnelles depuis le mois de décembre 2008.

Barnabé Moukouri, Xavier Dufail

Congo Brazzaville : 230 millions d’euros pour réhabiliter des lignes électriques

Le Congo Brazzaville a signé le 7 février 2009 une convention avec le groupe pétrolier italien ENI qui va débourser 230 millions d’euros pour réhabiliter des lignes de transport d’électricité entre Pointe-Noire (sud), la capitale économique, et Brazzaville.

Les travaux, qui seront lancés cette année pour s’achever en 2011, « concernent la réhabilitation des lignes très haute tension (THT) et les transformateurs, pour un coût estimé à 230 millions d’euros », a déclaré le directeur général d’ENI-Congo, Jérôme Koko, ayant signé la convention avec le ministre congolais des Finances, Pacifique Issoïbeka.

D’après M. Koko, ce montant représente un préfinancement devant être remboursé par le Congo selon des modalités qui n’ont pas été dévoilées.

Les lignes de transport d’énergie, traversant les régions sud et sud-ouest du Congo, ont été détruites essentiellement pendant les guerres civiles survenues ces dernières années dans le pays.

Deuxième opérateur du secteur pétrolier au Congo, ENI finance depuis 2008 la construction d’une centrale à gaz qui sera dotée d’une puissance de 450 mégawatts (MW) pour un coût global de 400 millions de dollars.

Le Congo a à peine une puissance installée de 150 MW pour des besoins nationaux estimés à 600 MW, selon le gouvernement.

Le taux d’électrification est actuellement d’environ 45% dans les zones urbaines et moins de 15% dans les zones rurales. Le gouvernement veut augmenter ces taux à l’horizon 2015 à 90% en milieu urbain et 50% dans le monde rural.

(©AFP / 07 février 2009 12h55)


Source : Romandie News

Xavier Dufail

Évaluation de la consommation bois-énergie à Brazzaville et Nkayi (Congo)

L’objectif de cette évaluation était d’établir une situation de référence de la consommation en bois-énergie des villes hautement tributaires, en l’occurrence Brazzaville et Nkayi.

Grâce à cette évaluation il est possible de formuler un projet de plantations agro-forestières dans les zones ciblées afin de pourvoir aux besoins en bois-énergie des populations tout en préservant les ressources naturelles, mais également en améliorant les modes de production des bénéficiaires à travers une approche d’auto-promotion.

« Évaluation de la consommation bois-énergie et de ses dérivés dans les localités de Brazzaville et Nkayi »

FAO/PNUD, 10 pages, mai 2004

Lyon : 8e Forum Eurafric-Partners

Le 8e FORUM EURAFRIC qui se tiendra au Centre de Congrès de Lyon du 21 au 24 octobre 2008 autour des thèmes EAU & ENERGIE en Afrique.

L’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA) organise le 8e FORUM EURAFRIC, qui se tiendra au Centre de Congrès de Lyon du 21 au 24 octobre 2008.



Cette rencontre aura pour thèmes « Eau & Énergie en Afrique ».

Au programme de ce rendez-vous annuel des PME-PMI européennes et africaines : conférences, tables rondes, ateliers thématiques, rendez-vous qualifiés, espace « Expo-Entreprises », visites de sites.

Cette 8e édition réunira 800 entreprises et institutionnels de plus 20 pays d’Europe et d’Afrique.

La République du Congo sera le pays à l’honneur cette année.

Les informations complémentaires et le formulaire d’inscription sont disponibles sur le site du forum Eurafric-Partners.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Congo : de l’électricité à partir du gaz brûlé en torchères, un modèle de projet MDP

La première pierre de la nouvelle centrale à gaz de Cote Matève, dite « Centrale Electrique du Congo », a été posée le 20 mai 2008. Sa production est essentiellement destinée aux industries extractives et de transformation en cours d’installation au Kouilou.

Ce projet « électricité à partir du gaz » est un projet éligible au Mécanisme de Développement Propre (MDP).

L’électricité, un secteur en difficulté structurelle

La production, le transport et la distribution du courant électrique au Congo en général et à Pointe Noire en particulier connaissent depuis plus de dix ans de nombreuses difficultés. Le déséquilibre entre l’offre et la demande est alarmant. Les équipements de la Société Nationale d’Electricité (SNE) sont obsolescents. Les défaillances techniques sont énormes et récurrentes. La couverture nationale est largement en deçà des besoins.

Aujourd’hui, les besoins d’énergie sont estimés à 80 MW pour Brazzaville et 70 MW pour Pointe-Noire. Ces estimations sont très sous-évaluées, Pointe Noire aurait besoin de 132 MW. Les prévisions de la demande pour les deux principales villes du pays d’ici 2015 est de 508,2 MW.

Afin de sécuriser l’approvisionnement du Congo en énergie électrique, l’Etat a pris des mesures structurelles et techniques :

  • Libéralisation du secteur par la Loi N°14-2003 du 10 avril 2003 portant code de l’électricité,
  • Réhabilitation des structures existantes,
  • Mise en chantier du barrage d’Imboulou
  • Mise en œuvre de divers projets en partenariat avec des opérateurs privés. Parmi ces derniers, le Groupe Eni, Compagnie pétrolière italienne, leader dans la génération d’électricité à partir du gaz, a construit la centrale à gaz de Djeno.

Le brûlage de gaz, ses effets sur l’environnement

La production congolaise de gaz associé au pétrole est très importante et généralement sous employée. Une partie très importante est brûlée à perte sur les lieux d’extraction. En 2001, la production annuelle congolaise de gaz associé à la production pétrolière a été estimée à près de 6,9 milliards de mètre cubes. D’après le rapport sur la valorisation du gaz congolais paru en 2003, son utilisation a été répartie de la façon suivante :

  • Réinjection dans les gisements : 4,2 Mds m³
  • Auto consommation : 0,6 Mds m³
  • Torchage : 1,9 Mds m³

Le brûlage des gaz à la sortie des torchères des puits de pétrole contribue autant que le transport aérien au réchauffement climatique. Selon la banque mondiale, chaque année plus de 150 milliards de mètres cube de gaz sont brûlés aux torchères et rejetés dans l’atmosphère avec de nombreux impacts négatifs sur les écosystèmes et les vies humaines.

Sur le plan écologique, l’inventaire des sources anthropiques et des puits d’absorption des gaz à effet de serre réalisé au Congo en 1994 révèle dans le domaine des émissions de dioxyde de carbone CO2 (74,5%), de méthane (CH4 ; 21,84%), de l’hémioxyde d’azote, N2O (3,66%), des oxydes d’azote (NOx), et de composés organiques volatils non méthaniques.

L’utilisation des gaz actuellement brûlés pour la production d’électricité contribuerait à la réduction de la pollution atmosphérique, à la diminution du réchauffement de l’atmosphère et à la modération des changements climatiques. Outre ces aspects purement environnementaux, elle représente bien évidemment la valorisation d’une ressource non renouvelable jusqu’alors gaspillée.

La centrale à gaz

Au Congo, les torchages doivent totalement cesser dans l’ensemble du pays si l’on s’en tient au décret N°2007-294 du 31 mai 2007 fixant les règles relatives à l’utilisation et à la valorisation du gaz.

La construction, à Cote-Matève, entre Pointe-Noire et Djeno, d’une nouvelle centrale thermoélectrique à gaz de 300 à 450 MW. La SNPE (Société Nationale de Production d’Electric) en est le maître d’ouvrage et Eni Congo le maître d’ouvrage délégué. ENI Congo en est aussi le fournisseur en gaz puisqu’il proviendra du site d’exploitation de Boundi que la société italo-congolaise à racheté au franco-congolais Zetah M&P Congo voici environ un an. L’acheminent du gaz se fera par un gazoduc d’une soixantaine de kilomètres.

Ce projet permettra de valoriser le potentiel gazier à côté de celui du pétrole. Il contribuera de manière significative à la réduction des dégâts potentiels et réels sur l’environnement comme la détérioration de la couche d’ozone et les multiples impacts de l’émission de gaz à effet de serre. Sans éliminer totalement la pollution émanant de ce gisement, il permettra par l’utilisation de filtres, d’en réduire significativement l’importance.


Source : un article publié par David Bérenger Loemba le mercredi 21 mai 2008 sur le site Congopages.

René Massé

République Démocratique du Congo : les nations arabes pourraient financer l’acquisition d’équipements électriques marocains

Le Vice-ministre de l’Energie de RDC s’est rendu au Maroc pour étudier les facilités de financement dont le RDC pourrait bénéficier pour acquérir des matériels électriques fabriqués par des sociétés marocaines.

La Société Nationale d’Electricité (Snel) de la RCD souhaite acquérir des équipements électriques tels que les transformateurs de distribution MT/BT, les disjoncteurs MT et BT, les protections MT et BT, les câbles BT torsadés, les cellules MT et BT, les cabines complètes clés en main, les matériels électriques pour les lignes etc. Elle pourrait bénéficier de financements directs des Nations arabes pour financer ces achats au Maroc.

Du 4 au 12 septembre 2007, le Vice-ministre de l’Energie du RDC, M. Arthur Sedea-Ngamo, et l’Administrateur-délégué général adjoint de la Snel, Mme Bernadette Tokwaulu, ont effectué à cet effet une visite de travail à Casablanca sur invitation du groupement SOFA du Maroc et LITTORAL son partenaire agrée en Afrique centrale. Ils ont pu rencontrer les sociétés Sofa, Nexans, Grimar et Ines… occasion de se rendre compte que dans le cadre de la coopération Sud/sud, il était possible de trouver des matériels électriques compétitifs.

Mais pour que ces relations se concrétisent et soient pérennes, elles doivent s’inscrire dans un cadre commercial, a estimé Bernadette Tokwaulu. D’où l’invitation lancée à ces partenaires à visiter la RDC afin de proposer à la Snel des préfinancements de projets ou d’équipements sous forme notamment de crédits fournisseurs à garantir par la Snel.

La mission a également visité l’Office nationale d’électricité du Maroc, ONE pour un échange d’expérience en matière d’électrification rurale. Le taux d’électrification rurale au Maroc est de 91%. L’ONE a fait part à la Snel de son ouverture pour établir des relations commerciales sur base de son expertise en matière d’électrification, de gestion commerciale et de formation.

Pour Mme Tokwaulu Aena, la concrétisation de ces contrats et la bonne gestion de ces relations d’affaires pourraient permettre à la Snel et à la RDC d’avoir accès aux financements et dons des Nations Arabes qui soutiennent les efforts à l’exportation de leurs entreprises.


Source : un article de M. Théodore Ngangu publié en ligne sur le site de Digitalcongo.net

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé