Des méthodes peu coûteuses pour les réseaux de distribution d’électricité

Le rapport est basé sur des études portant sur les innovations en Tunisie, Ghana, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, et des visites de terrain par un groupe d’experts composé de spécialistes techniques en Zambie, Mozambique, Tanzanie et Ouganda.

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle en Afrique sub-saharienne.

« Sub-Saharan Africa : Introducing Low-cost Methods in Electricity Distribution Networks »

Banque mondiale / ESMAP

octobre 2006

427 pages

document en anglais

BESOIN DE CHANGEMENTS DANS LES NORMES TECHNIQUES

On a constaté que ces pays avaient des normes et des standards très similaires pour les réseaux d’électricité, basées sur des concepts importés pendant la période coloniale, qui ont été très peu adaptées aux conditions locales. Par exemple, les normes techniques existantes prennent en compte neige et accumulation de glace dans des endroits qui n’ont jamais connu ces conditions météorologiques.

APPROCHE TECHNIQUE

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle
en Afrique sub-saharienne. Ces méthodes peu coûteuses devraient être considérées comme un élément d’un plan global pour maintenir
les coûts bas. Par exemple, il existe plusieurs « bonnes pratiques commerciales », telles que de meilleures méthodes de passation des marchés,
de contrôle des stocks et contrôle de qualité, qui pourrait aller très loin dans la réduction des coûts de réseau

AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : PRÉSENTATION DE MÉTHODES À FAIBLE COÛT POUR DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ

Ces méthodes ont été identifiées sur la base de l’expérience internationale et des discussions
des experts techniques locaux en Zambie, au Mozambique, en Tanzanie et en Ouganda.

Les quatre concepts sont :

- une conception appropriée ;

- le développement d’une culture institutionnelle de réduction des coûts ;

- utilisation de Single Wire Earth Return (SWER) ;

- système avec câble de garde.


Source : Le site du programme ESMAP (en anglais).

Xavier Dufail

Contre le réchauffement, l’Australie bannit les ampoules classiques

Le Gouvernement australien interdit la vente d’ampoules incandescentes à partir de 2010 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique de la planète.

Dépêche de l’AFP du 20/02/2007 parue sur le site internet TV5 info



L’Australie, souvent critiquée pour n’avoir pas signé le protocole de Kyoto visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, a annoncé mardi 20 février 2007 qu’elle allait remplacer d’ici 2010 les ampoules électriques classiques par des fluorescentes, plus économes en énergie (voir photo ci-contre : à droite, une ampoule électrique classique, à gauche une ampoule fluorescente).

Revendiquant une première mondiale, au moins en ce qui concerne une décision nationale, le ministre de l’Environnement M. Malcolm Turnbull a assuré qu’interdire les ampoules traditionnelles « dans le monde entier réduirait la consommation d’électricité d’un montant équivalent à cinq fois les besoins annuels de l’Australie« .

« Le réchauffement climatique est un défi à l’échelle de la planète. J’encourage les autres pays à suivre l’exemple de l’Australie et à adopter des produits plus économes comme les ampoules fluorescentes« , a ajouté le ministre.

Le Premier ministre conservateur John Howard, fervent opposant du protocole de Kyoto, a loué une décision « réaliste« , par opposition aux « nombreuses choses trop alarmistes qui sont dans l’air« .

A l’approche d’élections générales prévues d’ici la fin de l’année 2007, M. Howard a adouci sa position sur le réchauffement climatique, à la suite d’une prise de conscience accrue de la population, en raison notamment de la sécheresse historique que subit le pays-continent déjà le plus sec au monde.

Source : http://www.tv5.org

Jérome Levet