Africa Energy Forum 2007 : énergétiser le développement en Afrique !

Comme chaque année depuis 1999, l’Africa Energy Forum (AEF) acceuillera de nombreuses manifestations, autour d’une thématique : l’énergie en Afrique. Il se tiendra à Hambourg, en Allemagne, du 27 au 29 juin 2007.

Le Forum

En 2006, Africa Energy Forum – AEF (EN) a accueuilli 344 participants, venant de 38 pays, 32 ministres et 35 sociétés d’électricité. Il rassemble à la fois les institutions financières internationales, les grands entrepreneurs du secteur, les Gouvernements du Sud, les équipementiers, les développeurs… un lieu unique pour réseauter…

Programme 2007

Il est recommandé de se reporter au programme détaillé proposé ci-dessous, tant il est riche de rencontres, informations… Pour résumer, l’AEF proposera :

  • Le 27 juin : AfricaEnergy 21 :
    • The Power of Energy : un cycle de conférences
    • Dialogue ministèriels : des ministres africains s’interrogent sur les politiques et investissements dans le secteur de l’énergie, avec la participation annoncée des ministres de la République du Congo, de l’Ouganda, de Tanzanie, du Kénya, de Zambie, du Mozambique, du Mali, du Cameroun, d’Ethiopie…
  • Le 28 juin : AfricaGas 21 :
    • Le marché du gaz : un cycle de conférences portant sur les marchés Sud Africain, Algérien, l’Afrique de l’Ouest (le gazoduc), le Nigéria, l’Afrque du Nord, la Tanzanie, le Botswana…
    • La prospection du gaz : au Mozambique, en Afrique du Sud, en Egypte, au Cameroun…
    • la production et le transport du gaz : avec des conférences portant sur la Guinée Equatoriale, l’Angola, le Nigeria, l’Algérie et l’Afrique du Sud.
  • Le 28 juin : Accès à l’énergie 21 (EnergyAccess21) ; une série de tables rondes co-organisées par le GVEP, pour permettre aux représentants des gouvernements, du secteur privé, des bailleurs et des ONG de confronter leurs points de vue sur le thème : comment améliorer l’accès à l’énergie des communautés les plus pauvres ? Quatre rencontres structureront ces échanges :
    • De l’énergie pour les communautés rurales : en attendant le réseau électrique, quelles sont les solutions pour fournir de l’énergie à ces communautés ?
    • De l’énergie pour les populations périurbaines : voir le réseau si près et n’y avoir pas accès… Quelles solutions pour ces populations riveraines du réseau ?
    • Financer le futur ! Sans énergie, pas de développement. Des financements sont disponibles, sont-ils bien adaptés ?
    • Les biocarburants : durables ou esclaves ? Les biocarburants se développent rapidement en Afrique de l’Ouest ; effet de mode ou succès durable à la clé ?
  • Le 28 juin : AfricaPower 21 :
    Un cycle de conférences structuré en quatre parties :

    • Le future des sociétés d’électricités africaines ;
    • Les nouvelles capacités ;
    • L’évolution du marché africain de l’énergie ;
    • Le financement du secteur ;

      Ce cycle de conférences sera suivi par une table ronde sur le financement du secteur de l’énergie.

  • Le 29 juin : AfricaPower 21 : The Africa Power Causus :
    Les acteurs clés en Afrique discutteront des principaux thèmes que ces journées auront mis en évidence, avec une question en tête : comment promouvoir massivement l’accès à l’énergie requise par ces pays ?

Contact : M. Bruno Cockburn
Les inscriptions sont recevables en ligne.

René Massé

La plus grande centrale électro-solaire sera en Allemagne… puis au Portugal

Le groupe Juwi a commencé cette semaine la construction à Brandis, en Allemagne, de ce qui sera en 2009 la plus grande centrale photovoltaïque au monde. Mais déjà, un autre projet prévoit de supplanter cette centrale à Mourra au Portugal… la course à la puissance et à la productivité d’énergie est bien lancée !

La construction de la centrale photovoltaïque, réalisée par le groupe Juwi, a commencé lundi à Brandis, près de Leipzig. Par rapport à la plus grande centrale en opération, la puissance crête installée comme aussi la quantité d’énergie produite annuellement seront plus que triplés. 550 000 modules à couches minces (utilisés à cette échelle la première fois au monde), offrant une puissance crête de 40 MW, produiront annuellement de l’ordre de 40 GWh d’énergie électrique, de quoi alimenter 10 000 familles de cette région de Basse Saxe.

Le budget est estimé à 130 millions d’euros. Elle devrait permettre d’éviter l’émission d’environ 25 000 tonnes de CO2 chaque année.

L’Allemagne, avec une puissance totale installée de 2 300 MW photovoltaïque à la fin 2006, est l’un des premiers pays utilisateurs du solaire au monde.

Cette centrale de Brandis devrait être prochainement surclassée par une centrale d’une puissance de 62 MW située à Moura au Portugal. La plus grande centrale française est située à la Réunion et produit 1,35 MW.


Pour en savoir plus : visitez le site Wikipedia . Cette page présente la technologie des centrales photovoltaïques et propose un tableau de classement des plus grandes centrales actuellement en exploitation dans le monde.

René Massé

La GTZ publie une lettre d’information sur l’énergie en Afrique

GTZ Energy News n°5 d’avril 2007 présente huit articles dédiés à des projets énergie en Afrique.

Après une décade de relatif désintérêt, l’énergie est redevenue une priorité de l’agenda politique en Afrique. La fourniture d’énergie à un prix compétitif est un prérequis au développement économique et à l’intégration de ces économies africaines dans l’économie mondiale. Le développement local durale et la réduction de la pauvreté ne se feront pas sans l’approvisionnement des populations en services énergétiques, qu’il s’agisse de chaleur pour la cuisson des aliments ou d’électricité pour l’éclairage et la promotion d’activités génératrices de revenus.

L’Afrique est richement pourvue en ressources énergétiques, renouvelables et fossiles. Cette dernière édition de GTZ Energy News illustre quelques exemples de valorisation de ces ressources pour le développement social et économique. Ces réussites ont bénéficié de la combinaison d’une volonté politique, de capacités locales de programmation et de mise en oeuvre, d’innovations et d’un esprit d’entreprise.

René Massé

Six régions européennes lancent un réseau des énergies renouvelables

Le réseau de régions des énergies renouvelables (RENREN) est destiné à encourager la coopération entre les administrations locales et les entreprises dans le domaine des énergies renouvelables : les énergie biomasse, éolienne, solaire, océanique, géothermique et hydraulique.

Ce réseau a été constitué le 17 avril 2007 à Bruxelles, par les régions de Oberösterreich (Autriche), Schleswig-Holstein (Allemagne), la région Nord de la Suède, le Pays de Galles, Chypre et l’Islande.

Chacun de ces partenaires dispose d’une expérience unique dans la valorisation d’au moins une des énergies renouvelables, biomasse, éolien, énergie des océans, solaire, géothermique ou hydraulique.

L’objectif du RENREN est d’échanger les bonnes pratiques et informations entre leurs administrations, mais aussi de promouvoir la coopération entre leurs compagnies privées et l’éducation du public.

Information publiée le jeudi 19 avril 2007 sur le site de Euractive

René Massé

Biocarburants : le Brésil et l’Afrique ont décidé de coopérer

Le Ministre des Affaires Etrangères, M. Celso Amorim, et le Président de la Commision de l’Union Africaine, M. Alpha Konaré, ont signé le 28 février 2007 un accord visant à stimuler le développement socio-économique du Brésil et de l’Afrique. Il comprends des volets sur l’agriculture, la santé, l’enseignement, le développement économique, l’environnement et l’énergie.

L’organisation d’un séminaire sur la production de biocarburants est prévue en mai 2007.

Dix huit ambassadeurs africains ont été accueillis au siège de l’Entreprise Brésilienne de Recherche en Agronomie (Embrapa) au début du mois de mars 2007. Cette réunion fait suite à l’installation de l’Embrapa Afrique au Ghana il y a trois mois. Cela a été l’occasion de présenter la nouvelle structure mais surtout de prendre connaissance des demandes et des actions de chaque pays intéressé par le transfert et l’utilisation des technologies de l’Embrapa pour l’agriculture tropicale.

Dans ce contexte, une rencontre internationale organisée au Centre Culturel Brésil Allemagne de Recife vient de débattre sur la relation Brésil – Afrique – Allemagne. L’objectif de cet événement, organisé par le CCBA en partenariat avec l’Université Fédérale de Pernambouco et l’Université Humboldt de Berlin, est d’approfondire les liens et les échanges entre les trois parties.

Source : Bulletins électroniques.com le site de veille technologique internationale du Ministère français des Affaires étrangères.

René Massé

L’hydraulique pour pallier les irrégularités de l’éolien

Une récente étude allemande démontre qu’un couplage optimal de l’hydraulique à l’éolien pourrait permettre de diminuer de 90% le recours aux sources d’énergie traditionnelles généralement nécessaires pour compenser les irrégularités de production de l’éolien. En raison de l’irrégularité du vent, la production éolienne est très irrégulière. Ceci génère deux types de problèmes : Lorsque le vent est trop fort, les éoliennes peuvent être en surproduction. Or, une surproduction est toujours une situation délicate à (…)

Une récente étude allemande démontre qu’un couplage optimal de l’hydraulique à l’éolien pourrait permettre de diminuer de 90% le recours aux sources d’énergie traditionnelles généralement nécessaires pour compenser les irrégularités de production de l’éolien.

En raison de l’irrégularité du vent, la production éolienne est très irrégulière. Ceci génère deux types de problèmes :

  • Lorsque le vent est trop fort, les éoliennes peuvent être en surproduction. Or, une surproduction est toujours une situation délicate à gérer ;
  • Lorsque le vent est trop faible, elles produisent peu et les fournisseurs sont contraint de recourir à des énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre, pour subvenir à la demande.

Cette étude montre que les centrales hydrauliques à pompe se révèlent particulièrement adaptées pour pallier ce défaut :

  • En cas de surproduction électrique par les éoliennes, le surplus peut être utilisé pour pomper l’eau du bassin inférieur pour la remonter jusqu’au bassin supérieur ;
  • Si l’offre électrique devient inférieure à la demande, l’énergie potentielle ainsi stockée est libérée en relâchant l’eau du bassin supérieur à travers une turbine qui la convertie en électricité.

Voici l’intégralité de l’article du bulletin électronique qui rapporte cette information.

Jérome Levet, René Massé