Marseille : 9ème Rencontres d’affaires Euromed-Marseille "Energie e Environnement"

Les 9èmes Rencontres euro-méditerranéennes se tiendront les 27 et 28 octobre 2008 à Marseille et ont pour thème général la « Gestion des Énergies pour un développement durable ».

Ces rencontres sont organisées par la Chambre de Commerce Italienne de Marseille, la CCI de Marseille et la CCI de Naples, avec la participation de la CCI de Barcelone et des pôles de compétitivité Capenergies et Risques majeurs.

Les thèmes abordés seront :

- Eco-construction et efficacité énergétique (photovoltaique, éolien, géothermie…)

- Valorisation de la biomasse,

- Applications de l’hydrogène.

Ces rencontres réuniront une centaine de représentants d’entreprises et laboratoires de recherche des pays suivants : France, Italie, Grèce, Espagne, Turquie, Maroc, Tunisie, Algérie, Egypte.

Elles comprennent des conférences et une convention d’affaires.

Les RDV d’affaires sont pré-organisés en fonction des offres et besoins de partenariat formulés par chaque participant. Un catalogue des participants est accessible en ligne.

Les informations complémentaires et le formulaire d’inscription sont disponibles sur cette page.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Algérie : une centrale hybride solaire/gaz naturel de 150 MW

Un accord de coopération a été signé au début de 2008 entre l’Agence algérienne pour les énergies renouvelables (New Energy Algeria ou NEAL) et le Centre Helmholtz de recherche aérospatiale allemand (DLR)
pour construire une centrale hybride solaire/gaz naturel de 150 MW. Elle est depuis en construction à 420 km au sud d’Alger, la capitale.

Cette centrale servira des intérêts scientifiques : l’objectif commun est la réduction des coûts via le développement de nouvelles technologies thermosolaires et de nouvelles manières de tester les composants. Les deux partenaires s’intéressent également à la production d’hydrogène à partir d’énergie solaire, aux piles à combustibles, aux procédés thermiques, à l’analyse des systèmes et à l’évaluation technologique. L’accord prévoit par ailleurs un échange de chercheurs et de doctorants.

Un projet de recherche appliquée

Dans le cadre de cette coopération germano-algérienne, le DLR bénéficiera d’un accès direct à la centrale, installation dont les deux partenaires souhaitent optimiser le fonctionnement.

Côté algérien, l’intérêt d’une telle coopération réside dans la perspective à moyen/long terme d’exporter de l’électricité solaire en Europe centrale. Du côté des industries allemande et européenne, l’exportation de composants clefs de centrales solaires thermodynamiques constitue un marché à l’avenir prometteur. Pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables en Algérie, une loi du type « feed-in tariffs », comme il en existe en Allemagne ou en France, a été instaurée.

l’Algérie dispose d’un potentiel solaire très important

L’Algérie présente un gigantesque potentiel pour l’exploitation de l’énergie solaire. C’est l’un des résultats d’une étude en anglais réalisée récemment par le DLR à la demande du Ministère fédéral allemand de l’environnement (BMU). Intitulée « Concentrating Solar Power for the Mediterranean Region » (MED-CSP), l’étude visait à démontrer la faisabilité du concept « Desertec » imaginé par le réseau international TREC (Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation) créé en 2003 par le Club de Rome. Le projet « Desertec » a pour objectif l’accélération de la production d’électricité et d’eau dessalée à partir de centrales thermosolaires et d’éoliennes situées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et, à partir de 2020, le transport de cette électricité verte jusqu’en Europe (avec une perte totale lors de la transmission ne dépassant pas les 10-15%).

La NEW ENERGY ALGERIA

NEAL est une nouvelle société qui a été créée le 28 Juillet 2002.

Nouvelle par sa composition, qui voit s’associer les capitaux publics et les capitaux privés nationaux et nouvelle aussi par ses missions qui consistent à prendre en charge le développement des énergies nouvelles et renouvelables.

La NEW ENERGY ALGERIA, est une association de deux entreprises du secteur de l’énergie, Sonatrach et Sonelgaz, à une société privée, la SIM.


Cliquer sur le lien pour télécharger l’étude « Concentrating Solar Power for the Mediterranean Region » (EN).


Source : un article du 24 février 2008 publié sur le site de Tunisie Affaires.

René Massé

Lancement officiel de la Commission africaine de l’énergie (AFREC)

L’afrec a été inaugurée le 17 février 2008 à Alger, à l’issue d’une conférence des ministres de l’énergie du continent. Ce nouvel organisme de l’Union africaine se veut un organe de défense des intérêts des pays membres.

Au total, 23 gouvernements ont ratifié la Déclaration d’Alger constitutive de cet organisme de l’Union Africaine, crée en 2001.

L’AFREC, aboutissement d’un long processus

Depuis l’adoption par la 37éme Conférence au Sommet des Chefs d’États et de Gouvernement de l’OUA à Lusaka (Zambie) de la Décision portant création de la Commission Africaine de l’énergie (AFREC), il aura fallu six années pour concrétiser le projet : 23 pays (sur 40 signataires) de l’Union africaine (UA) ont en effet ratifié la convention portant création de la Commission l’AFREC.

Selon Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, « L’Afrique s’est dotée, à travers l’AFREC, d’un cadre institutionnel approprié pour promouvoir la coopération énergétique à l’échelle du continent ». « L’AFREC constitue non seulement un cadre de concertation approprié, mais surtout un cadre d’action efficace au service de l’intégration énergétique et de la coopération continentale ».

De grands projets pour valoriser les richesses énergétiques africaines

M. Bernard Zoba, Commissaire en charge des infrastructures et de l’énergie à la commission de l’Union africaine, a rappelé « la nécessité de prendre en considération le développement des infrastructures énergétiques dans les politiques de développement durable ». « La réalisation de grands projets énergétiques régionaux et continentaux structurants, est capable de changer la face de l’Afrique, d’accélérer le processus de son intégration et de booster le développement industriel du continent ».

Le commissaire a en outre indiqué que, parmi ces projets, le futur gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Algérie, d’une capacité prévue de 25 milliards de m3/an, permettra de réduire les volumes de gaz torchés et d’assurer l’énergie aux habitants des zones traversées, générant des revenus aux pays exportateurs.

M. Robert Zoellick, Président de la Banque mondiale, a indiqué que « l’AFREC est désormais le partenaire qui devra drainer les ressources pour le financement des projets de ce continent, ce que la Banque mondiale serait prête à faire ». M. Zoellick a souligné que, en Afrique centrale et saharienne, l’accès des ménages et des PME à l’énergie reste très insuffisant ; les raisons sont le coût élevé, les carences manufacturières et le déficit de capacités en dépit de la forte demande.
M. Zoellck rappelle le paradoxe d’un continent où « 25% des populations subsahariennes n’ont pas accès à l’énergie », alors que seulement 10% des potentialités énergétiques sont exploitées.


Présentation de la Commission africaine de l’énergie

Historique

1. Réunion d’Experts africains en Energie sur la création de la Commission Africaine de l’Energie au Caire du 22 au 25 mai 2000.

2. Adoption des principales recommandations de l’AFREC lors de la Conférence des Ministres africains de l’Energie qui s’est tenue du 23 au 24 avril 2001 à Alger.

3. Adoption par la 37éme Conférence au Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’OUA à Lusaka (Zambie) de la Décision portant création de la Commission Africaine de l’énergie (AFREC).

Principales fonctions de l’AFREC

  • Politiques, stratégies et Plans de développement de l’Energie.
  • Banque de données et Echange d’informations entre les pays africains et les Communautés Economiques Régionales (CERs).
  • Grands projets énergiques inter-africains, favorisant l’intégration africaine.
  • Développement des ressources humaines, grâce à la formation des personnels.
  • Promotion du commerce inter-africain de produits énergétiques.

Budget et fonctionnement de l’AFREC

Modalités de financement et de contribution au budget de fonctionnement de la structure intérimaire de l’AFREC :

1. Contribution partielle de l’Union Africaine (UA) au budget de la structure intérimaire de l’AFREC et allocution d’une enveloppe au budget de l’AFREC pendant les 4 premières années de son fonctionnement ;

2. Contribution volontaire des États membres de l’UA au financement de la structure intérimaire de l’AFREC ;

3. Mise à disposition d’un Siège par l’Algérie et appui nécessaire ;

4. Appui technique et financier de la BAD (transfert de la base de données notamment ) ;

5.Assistance technique, financière et matérielle des Agences et Organisations spécialisées du système des Nations Unies et d’autres Organisations Internationales.

René Massé

Algérie : Pose de la première pierre d’une centrale hybride gaz-solaire

Le ministre algérien de l’Energie, M. Chakib Khalil, a posé la première pierre d’une centrale hybride utilisant le soleil et le gaz naturel pour produire 180 MGW d’énergie électrique dans la zone gazière de Hassi R’mel (Sahara).

Renforcement des capacités de production d’électricité en Algérie

Ce projet est le premier à l’échelle mondiale combinant turbines à gaz et énergie solaire, a indiqué le ministre. L’énergie solaire est destinée à terme à se substituer au gaz, a-t-il dit. Il a insisté sur la nécessité d’utiliser l’énergie solaire pour remplacer les énergies fossiles polluantes, non-renouvelables et en voie d’épuisement.

La centrale fait partie d’un programme de quatre unités hybrides dont la construction est prévue en Algérie.

Elle s’étendra sur une superficie de 152 ha et utilisera des miroirs géants paraboliques sur une superficie de 18 ha avec des panneaux solaires de 100 m pour générer du courant. Elle doit démarrer en 2010 et pourra à terme permettre l’exportation de l’électricité vers l’Europe.

La centrale comporte en annexe une technopole pour étudier les moyens de réduire les coûts de l’énergie solaire.

Sa réalisation a été confiée à la société espagnole « Abengeo Business Group », spécialisée dans les énergies renouvelables.


Source : article publié sur le site Romandie News le 4 novembre 2007.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Algérie : législation nationale, expériences étrangères, financement, formation…

Recommandations issues de la conférence « internationale et exposition sur les énergies renouvelables [CEER-2007] » organisée par le Ministère de l’Energie et des Mines, du 18 au 20 juin 2007 à Alger.

La CEER 2007 a réuni, outre le groupe Sonatrach et quelques- unes de ses filiales, Sonelgaz, NEAL, des organes de recherche, l’Organisation latino-américaine et les Caraïbes de l’énergie (OLADE), le conseil mondial des énergies renouvelables, l’agence européenne de l’énergie, quelques opérateurs privés, etc.

La Conférence

La Conférence a permis d’explorer les potentialités dont disposent beaucoup de pays dans le domaine du solaire et de discuter des réponses possibles aux préoccupations liées aux énergies renouvelables dans leurs dimensions technologique, économique, sociale et environnementale. Au terme de cette conférence, une série de recommandations et de propositions ont été émises, parmi lesquelles :

  • La nécessité d’un renforcement de la coopération en matière de politique de développement des énergies renouvelables aussi bien dans la région arabe qu’avec les pays européens :
  • La nécessité d’améliorer le cadre réglementaire national en relation avec les énergies renouvelables ;
  • Le souhait d’une plus grande intervention de l’Etat dans ce secteur, des expériences à travers le monde ayant confirmé cette orientation ;
  • Le constat de l’intérêt des expériences allemande et émiratie en matière de développement des pôles technologiques. Des schémas de développement tels que l’aménagement du territoire ont été présentés dans leur dimension intégrant les énergies renouvelables. Des expériences de certains pays comme l’Inde, la Tunisie, en termes d’intégration des énergies renouvelables pour un développement durable ont été ainsi mises en relief ;
  • L’importance potentielle du mécanisme de développement propre [MDP] pour soutenir le développement de projets d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique dans la région du Maghreb, de promotion de la production d’électricité d’origine renouvelable connectée au réseau.

La Table ronde

Les discussions engagées au cours d’une table ronde ont permis de passer en revue l’ensemble de la problématique du développement des énergies renouvelables, à l’échelle nationale, régionale et internationale. Le panel qui a animé cette table ronde a insisté sur :

  • L’opportunité d’instaurer un échange d’expériences entre l’Algérie et ses voisins, ainsi qu’avec les pays européens qui ont acquis une expérience avérée dans le domaine des énergies renouvelables ;
  • L’importance d’une industrialisation de la filière d’énergies renouvelables avec des mesures d’accompagnement et d’encouragement. Dans ce cadre, l’accent a été mis sur la formation des corps de métier à même d’assurer la pérennité des infrastructures.
  • Un fonds spécial pour le développement des énergies renouvelables a été proposé.

Autres recommandations :

  • L’expérience du développement du chauffe-eau solaire, un dispositif expérimenté en Allemagne et en Tunisie a été discuté. L’Algérie va-t-elle s’en inspirer ? Il a été, en tout cas, proposé qu’une fraction du Fonds national pour la maîtrise de l’énergie soit accordée, à titre incitatif, à cet équipement afin d’en favoriser la diffusion et la généralisation ;
  • Un effort de formation spécialisée au profit des installateurs doit être assuré par le centre de développement des énergies renouvelables de manière continue et régulière ; -* Une loi à l’instar de ce qui a été fait en Allemagne et en Espagne tout récemment pour favoriser et encourager ces installations, notamment dans le secteur public ;
  • L’Algérie doit diversifier ses ressources d’énergie compte tenu des enjeux qui y sont afférents à moyen et long terme. Les énergies renouvelables et l’hydrogène en tant que vecteur d’énergie propre et durable sont à même d’apporter un élément de réponse à une somme de préoccupations.

Le solaire et l’éolien

L’Algérie développe l’usage de l’énergie solaire depuis plusieurs années. Pour aller plus loin, il a été recommandé que soitent :

  • améliorés le cadre législatif et réglementaire ; la formation, la communication et la sensibilisation ; les mesures incitatives ; le financement ;
  • clarifiée la législation en vigueur ;
  • élaboré un guide technique sur l’utilisation des ENR ;
  • favorisée l’émergence d’une industrie solaire accompagnée de normes spécifiques ;
  • articulée l’efficacité énergétique dans toute politique de développement des énergies renouvelables,
  • dynamisés les réseaux et clubs solaires…

Les sociétés NEAL et ABENER (une société espagnole liée par un accord de partenariat avec NEAL) ont lancé un projet de production à cycle combiné (gaz, solaire) d’électricité. Cette centrale hybride est actuellement en construction à Hassi R’mel : elle est détenue à hauteur de 66% par ABENER, et à hauteur de 34% par NEAL et la Banque extérieure d’Algérie. C’est le premier projet d’une série programmée par la société NEAL. Cette dernière travaille à des projets similaires : un à Meghaïer et un autre à Naama. NEAL table sur un investissement estimé à 2,9 milliards de dollars.

Plus qu’une solution écologique, le solaire thermique est une alternative économique et fiable. L’Algérie envisage d’énormes investissements : son ambition est, en effet, de produire cinq pour cent de son électricité, à partir de l’énergie solaire d’ici à 2015. Dit autrement, l’objectif est de produire 500 MW d’électricité à partir de 2010 et d’atteindre 1 000 MW en 2015 avec une part d’exportation de 400 MW. A long terme, l’exportation vers l’Europe, notamment l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne est envisageable. NEAL, qui a présenté ses projets lors de cette conférence internationale, va par ailleurs créer des fermes éoliennes en Algérie. NEAL a, à cet effet, lancé des études de réalisation. NEAL, société connue dans le solaire, tâche ainsi à développer les énergies éoliennes, outre l’énergie solaire. Mais, il n’y a pas que cette société qui s’intéresse au solaire.

Des entreprises comme Sonelgaz, des institutions de recherche, y sont également impliquées. Le privé, qu’il soit national ou étranger, manifeste aussi de l’intérêt dans ce domaine.


Source : Un article de M. Youcef Salami, publié sur le site du quotidien La Tribune (Alger), le 25 Juin 2007.

René Massé

Symposium algéro-américain pour renforcer l’implication des entreprises américaines dans l’exploitation de l’énergie solaire en Algérie

Ce symposium algéro-américain, placé sous la présidence du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, a été organisé par l’US Algeria Business Council, en mai 2007 à Washington, USA.

Les entreprises américaines sont déjà présentes en Algérie pour la fourniture d’équipements de production d’électricité. L’Algérie souhaite renforcer leur implication dans des programmes énergétiques d’envergure, comme le projet « Technopole solaire de Hassi R’Mel ». Les investisseurs américains, après avoir examiné les cahiers des charges n’ont pas soumissionné pour ce projet. La New Energy Algeria (NEAL), responsable de ce projet, a été créée pour développer l’usage des énergies nouvelles et renouvelables. Son portefeuille des projets comprend trois autres centrales hybrides (solaire/gaz) de 400 MW chacune (Hassi R’Mel, Mghayer et Naâma) et un ensemble de quatre fermes éoliennes de 10 MW chacune dans le Sud-ouest du pays (Tindouf, Timimoun, Béchar). Ces projets seront lancés par appel à l’investissement privé en application de la Loi sur l’électricité.

En outre, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a retenu que la contribution des énergies renouvelables ou cogénération électrique devrait atteindre les 5% de la production nationale d’électricité à l’horizon 2012-2015. « Nous visons par ailleurs des objectifs d’exportation d’électricité à partir du solaire thermique de l’ordre de 6 500 MW d’ici 2020. Cet objectif s’inscrit dans le cadre de la valorisation de l’important potentiel du solaire thermique dont dispose le pays », explique le premier responsable de la NEAL.


D’après un article du quotidien algérien de l’économie « Le Maghreb », signé de M. Samira Hamadi et publié sur le site le 31 mai 2007.

René Massé

Les sociétés Alsolar et Isofoton s’associent pour créer une société mixte algéro-espagnole dans le domaine des énergies renouvelables

Alsolar, société algérienne, est le premier opérateur national dans le domaine des énergies renouvelables. Isofoton, société espagnole qui compte parmi les leaders européens dans la fabrication de cellules photovoltaïques. Ils viennent de se réunir dans une société mixte qui a pour objet d’assurer le développement des énergies renouvelables en Algérie.

Avec ce regroupement, la nouvelle société peut revendiquer un actif d’installations solaires de 2 mégas watts en Algérie, particulièrement dans le sud algérien, en rase campagne où les panneaux photovoltaïques permettent de fixer les populations. Grâce au potentiel d’Isofoton, la création de cette société mixte permettra de facto un meilleur approvisionnement en panneaux solaires et en éoliennes sur ce territoire baigné de soleil. Il faut rappeler que l’Algérie s’est fixé comme objectif de couvrir 10% de la demande nationale en 2015.

Mais cet accord va plus loin encore. Les conditions sont remplies pour que, dans un avenir proche, l’Algérie fasse partie des grands pays producteurs d’énergie solaire. A moyen terme, si les efforts sont poursuivis, elle pourrait même fournir de l’électricité à la rive Nord de la Méditerranée (une étude de faisabilité avec l’Espagne est en cours). Une grande ambition pour une société qui donne l’exemple : son siège sera alimenté à 100% par de l’énergie solaire.


Source : article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 25 avril 2007.

René Massé