mercredi 2 mai 2007

Nouvelles du GVEP et éditorial du RIAED

Le GVEP et le RIAED, deux réseaux qui collaborent pour renforcer l’expertise dans les pays en développement.

Lettre d’information en anglais du GVEP, n°15, d’avril 2007.

La lettre d’information du GVEP présente :

  • L’actualité de ce réseau ;
  • Une nouvelle publication (en anglais) “Partnership in Action”, qui sera diffusée lors de la prochaine réunion du Comité pour le développement durable (CSD 15), le 8 mai 2007. Il expose les objectifs du GVEP, et les illustre d’exemples d’activités menées par ses partenaires ;
  • Un « Guide de suivi et d’évaluation des projets énergétiques », rédigé par un groupe d’experts internationaux du GVEP.

Editorial

La rédaction de l’éditorial nous a été confiée ; le voici reproduit in extenso.

Promouvoir l’accès à des services énergétiques dans les pays en développement requiert l’engagement pluriannuel de financements très importants. Un des freins à la mobilisation de ces financements est le manque d’expertise nationale pour mettre en œuvre des programmes d’envergure, à l’échelle des besoins.

Des réseaux comme ceux du GVEP et du RIAED, contribuent de diverses façons au renforcement et au développement de nouvelles expertises nationales. Ils permettent aussi d’améliorer la conception des projets. En particulier, à travers leurs portails sur Internet :

- > Ils tiennent informés les experts du Sud, de l’actualité internationale des secteurs énergie : quelque soit leur localisation, ces experts disposent en temps réel des même informations que tous les autres experts ;

- > Surtout, ils permettent aux experts de mettre en commun les connaissances, documents et outils déjà disponibles dans leur langue de travail. Cette mutualisation des ressources permet à chacun des experts de mieux concevoir son projet, en exploitant les leçons tirées des autres projets. Elle évite de toujours avoir à recommencer les mêmes études, les mêmes recherches, les mêmes expérimentations dans chaque pays…synonyme de déperdition de temps et d’argent. Elle accélère le passage aux projets de terrain, en s’appuyant sur un ensemble plus large d’expériences réalisées dans la sous-région, mais aussi dans des espaces géographiques et linguistiques différents.

De la même façon qu’il y a tout à gagner à partager ses ressources au sein d’un réseau, il y a tout à gagner à partager ses ressources entre réseaux internationaux distincts. Le GVEP et le RIAED l’ont bien compris et s’efforcent de renforcer leur collaboration au profit du plus grand nombre d’experts.

René Massé

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