mercredi 10 janvier 2007

Situation énergétique du Tchad

Le bilan énergétique du Tchad montre l’état de sous-développement du pays en matière de consommation de l’énergie, ceci en quantité comme en qualité. Il s’est engagé sur la voie de la modernisation de ses infrastructures afin d’améliorer les conditions d’accès de sa population.

Bilan énergétique du Tchad

La consommation énergétique est passée de 200 kep en 1993 à 240 kep en 2002 puis à 292 kep en 2005. Les combustibles ligneux (bois et charbon) représentent encore 90% de la consommation d’énergie, contre seulement 10% pour les énergies conventionnelles (produits pétroliers et électricité).

Les ménages cuisinent principalement à l’aide des combustibles ligneux (88%) et s’éclairent majoritairement au moyen de lampes à pétrole (69% des ménages).

Il est également remarquable que ces comportements ne diffèrent pas de manière significative entre les différents niveaux économiques des ménages, ce qui illustre le niveau de pauvreté de la population et le faible niveau des infrastructures du pays.

Stratégie énergétique du gouvernement

Pour pallier la crise énergétique qui pénalise lourdement l’économie nationale, le gouvernement Tchadien a énoncé une stratégie de développement du secteur : « La lettre de politique et stratégie pour le sous-secteur électricité (2002-2006) ». Il s’agit notamment de désengager l’État de la gestion de l’énergie électrique, de réhabiliter et augmenter les capacités de production de la STEE (Société Tchadienne d’Eau et d’Électricité), de réhabiliter et d’étendre les infrastructures existantes de distribution et de gérer rationnellement le carburant et l’électrification des centres secondaires. Le Gouvernement a également entrepris un plan d’électrification rurale.

Les objectifs principaux étant de satisfaire à un moindre coût les besoins en énergie de l’ensemble de la population, d’élargir l’accès a l’énergie au profit de la production agricole et industrielle, de promouvoir des sources alternatives d’énergie (énergie solaire et éolienne) en vue de limiter l’impact de la coupe de bois de chauffe sur la régénération des ressources forestières.


Pour en savoir plus voir les documents à télécharger ci-dessous :

Gret, Jérome Levet


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