Cameroun : l’apport de l’énergie dans l’atteinte des OMD

Ce document détaille la contribution des services énergétiques à chaque Objectif du Millénaire pour le Développement.

« L’apport de l’énergie dans l’atteinte des OMD au Cameroun »

Maxime Kamdem Kamdem, Économiste à l’Université de Yaoundé II, Cameroun, mai 2009, 4 pages

Niger : présentation du Programme national de référence d’accès aux services énergétiques modernes (PRASE)

Le 7 avril 2009 s’est tenu à Niamey (Niger) l’Atelier national de restitution et de validation du Programme national de référence d’accès aux services énergétiques (PRASE). Cet atelier a été organisé par le Ministère des Mines et de l’Énergie, avec le concours technique et financier du PNUD et de la CEDEAO.

Ces documents présentent le programme PRASE, et notamment les points clés suivants :

  1. Le cadre institutionnel
  2. Les partenariats intersectoriels avec les secteurs prioritaires de la SDRP (Santé, éducation, hydraulique, agriculture)
  3. 3. Les mécanisme de financement
  4. 4. L’élaboration d’une feuille de route.

Démystifier la culture de Jatropha

Ce document (en anglais) apporte un éclairage sur quelques idées reçues concernant le jatropha et sa production.

« Jatropha curcas : beyond the myth of the miracle crop »

Vincent Volckaert, directeur régional Afrique pour la société D1 Oils, 35 pages, avril 2009

Sénégal : 1,5 million de Lampes Basse Consommation pour améliorer l’efficacité énergétique en zones rurales

Ce document présente l’exemple du projet proposé par l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant l’amélioration de l’efficacité énergétique par l’installation d’environ 1 500 000 ampoules à basse consommation en zones rurales au Sénégal.

Cette étude de cas a été réalisée dans le cadre du programme Africa-Assit mené par la Banque Mondiale en collaboration avec l’Agence Française de Développement. Elle vise à comprendre l’intérêt de la mise en place d’un programme d’activité MDP (Mécanisme de développement propre) dans le domaine de l’efficacité énergétique. Tel que démontré dans le cadre de cette étude, le programme d’activité MDP permet de regrouper les réductions d’émissions associées à plusieurs activités dispersées sur un territoire et pour lesquelles la mise en œuvre est échelonnée dans le temps. Afn de bénéficier des opportunités offertes par le MDP dans le secteur de l’efficacité énergétique à l’échelle des ménages, le programme d’activités MDP est une option qui permet de réduire les coûts de transactions ouvrant ainsi l’accès au marché carbone pour ce type de projet.

Ce programme d’activités MDP s’inscrit dans le cadre du projet prioritaire d’électrification rurale mis en œuvre par l’ASER qui permettra l’accès à l’électricité d’environ 365 000 ménages sur une période de cinq ans. Notons que le programme d’activités MDP, tel que décrit dans cette étude de cas est au stade de la pré-validation et devra encore être enregistré selon les modalités du Conseil Exécutif du MDP.

Cette étude vise à mieux comprendre et appréhender :

  • les différents mécanismes et processus associés à la mise en place d’un Programme d’Activités MDP
  • les montages institutionnels et financiers que sous-tendent un tel programme.

« Programme d’Activités MDP – Diffusion des ampoules basse consommation d’énergie en milieu rural par l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) »

Banque Mondiale & Agence Française de Développement, décembre 2008, 27 pages

Revue n°5 de l’ADEA : énergie et pauvreté

La revue de l’ADEA (Association pour le Développement de l’Énergie en Afrique) est un vecteur promotionnel d’idées, d’initiatives et de projets. A travers elle, l’Association souhaite jouer le rôle de facilitateur et d’intermédiaire entre le monde associatif, très actif dans les domaines concernés, mais sans moyens et travaillant trop souvent en ordre dispersé, et le monde industriel des grands groupes pétroliers et des sociétés d’électricité et des énergies renouvelables.

« La revue de l’ADEA – numéro 5 »

Association pour le Développement de l’Énergie en Afrique, mai 2008, 17 pages

Etablissement de plantations de Jatropha – Itinéraire technique

Face à la montée en flèche des prix du pétrole et au risque que fait peser sur la sécurité alimentaire la conversion de céréales en biocarburants, le Jatropha a été présenté comme une plante miracle : robuste, peu exigeante, résistante aux parasites et maladies, elle apparaissait capable de valoriser des sols dégradés, dans des conditions environnementales difficiles.

Les premières expériences au niveau local, confortées par des travaux récents d’instituts de recherche internationaux, invitent cependant à relativiser un tel enthousiasme. Ainsi :

  • Une synthèse du CIRAD sur la production d’huile végétale en Amérique du Sud (‘Guide technique pour une utilisation énergétique des huiles végétales‘) souligne qu’il n’existe ‘que quelques recherches en cours d’élaboration sur de possibles investissements qui permettraient de développer une culture commerciale‘.
  • Une étude réalisée par Plant Research International (université de Wageningen), intitulée ‘Claims and Facts on Jatropha‘, attire l’attention sur le fait qu’à ce jour aucun résultat de travaux scientifiques n’a validé la capacité du Jatropha à produire de hauts rendements d’huile dans un contexte de production à grande échelle.
  • Enfin, une autre publication du CIRAD, intitulée ‘Ecobilans de biocarburants, revue des controverses et enjeux agronomiques mondiaux‘ montre que la contribution réelle d’une filière biocarburant aux objectifs de réduction de la dépendance des économies aux énergies fossiles et d’atténuation des émissions anthropiques de gaz à effet de serre dépend beaucoup des choix qui sont fait tant au niveau de la gestion des plantations que de la transformation des produits et sous-produits qui en sont extraits.
  • Dans un article intitulé ‘Jatropha Oilseed Production : A Realistic Approach‘, J.N. Daniel conclut que la promotion de schémas de développement basés sur la production de biocarburant à partir de Jatropha ne peut réussir que si elle s’appuie sur des programmes dont les objectifs sont réalistes.

Les agro-industries internationales qui s’intéressent à ces nouvelles filières investissent d’énormes moyens pour maîtriser cette production selon des schémas qui resteront inaccessibles à de petits agriculteurs.

La compétition entre le développement de filières industrielles de production biodiesel et filières locales de production d’huile végétale pure est engagée à armes inégales. Néanmoins il reste indéniable que le développement de filières locales de production de biocarburant à partir de Jatropha constitue une opportunité unique pour les paysans des pays en développement : il leur permet de briser à la fois les dépendances économiques et énergétiques qui les maintiennent dans un état de pauvreté.

Malgré des ressources limitées, notre responsabilité est d’accompagner dans la capitalisation de leur expérience les paysans qui nous ont accordé leur confiance, de mobiliser les connaissances qui nous sont accessibles pour les aider à développer avec prudence leur propre système de gestion de plantations de Jatropha.

C’est dans cette perspective que le programme EESF, sur la base d’échange d’expérience avec d’autres porteurs de projets similaires en Afrique de l’Ouest, a élaboré pour le compte de la Fédération des Producteurs de Tabanani de Foundiougne un itinéraire technique pour l’établissement de nouvelles plantations au cours de l’hivernage 2009.

 

L’électrification du milieu rural au Togo

Ce mémoire universitaire analyse la situation de l’électrification du monde rural togolais, et émet des propositions pour pérenniser son développement.

L’électrification du monde rural togolais étant structurellement déficitaire, il faut des systèmes appropriés et des approches répondant à la particularité du territoire de l’électrification. Se pose alors une question fondamentale : quelle stratégie pour faire face aux enjeux et exigences de l’électrification rurale au Togo ?

Le montage institutionnel national doit s’appuyer sur l’approche préconisée à l’échelle régionale. Il faut une volonté politique au plus haut niveau, car rien ne pourra se faire sans un ancrage institutionnel fort. Il convient en outre de mettre en œuvre des mécanismes de financement des investissements de l’électrification rurale.

Ce document étudie une panoplie de dispositions et mesures susceptibles de pérenniser les projets d’électrification rurale au Togo. L’auteur propose de procéder en différentes phases, en commençant par l’étude du plan directeur de l’électrification rurale.

« Comment favoriser l’électrification du milieu rural en vue d’améliorer les conditions de vie des populations pauvres ? Le cas du Togo »

Kossi Kaleti DAKPUI,  Centre d’études financières économiques et bancaires, 82 pages, Avril 2009

Cameroun : privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité

Mémoire de DEA sur l’efficacité du secteur de l’électricité et sa relation avec le bien-être social des consommateurs au Cameroun.

L’objet de ce document est d’examiner l’impact de l’efficacité du secteur de l’électricité sur le bien-être social au Cameroun. Pour y parvenir, nous présentons le secteur et les divers problèmes qui ont conduit à la privatisation de la Société Nationale d’Électricité (SONEL). Parmi ceux-ci, on note la perte d’efficacité observée au sein de la société.

La méthodologie mise en œuvre a consisté dans une étape à analyser les critères d’efficacité que sont les pertes d’énergies et les énergies non fournies (délestages). La représentation graphique de ceux-ci indique qu’il y a une relative amélioration de l’efficacité de la production dans le secteur.

Ceci a conduit à mesurer la perte de bien-être social qui est d’environ 6.273.225.000 FCFA par an, dont 3.427.200.000 FCFA en saison sèche et 2.846.025.000 FCFA en saison humide.

« Privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité au Cameroun »

Mémoire de DEA de Maxime Kamdem, Université de Yaoudé II, Cameroun, février 2009, 95 pages

Premières expériences de plantation de Jatropha, Sénégal

La mise en oeuvre du programme EESF a démarré avec l’hivernage 2008. La mobilisation des agriculteurs pour le programme a été très forte : alors que l’objectif était de semer 200 ha la première année, les intentions de plantation s’élevaient à 400 ha, avec en moyenne 1 ha par agriculteur. Etant donné que nous disposions de très peu de temps, la technique du semis direct a été retenue. L’approvisionnement en graines s’est fait auprès d’intermédiaires qui ont collecté dans les régions de Kaolack, Fatick et Thies. Il était recommandé aux agriculteurs de semer en association avec la culture d’arachide, afin de faciliter le suivi des jeunes plants et d’éviter une compétition.

Les résultats ont été très décevant : l’équivalent de 45 ha seulement présentait un développement satisfaisant à la fin de l’hivernage.

Plusieurs raisons expliquent cela, notamment :

  • Une partie des graines (environ la moitié) livrées au dernier moment étaient de mauvaise qualité et provenaient probablement de stocks anciens : le taux de germination a été très faible, voir presque nul dans certaines plantations (les tests que nous avons réalisés confirment que les graines perdent leur capacité de germination au bout d’un an)
  • Les agriculteurs n’ont pas suivi les recommandations ; au lieu de semer dans des champs d’arachide, la plupart on semé dans des champs de mil ou dans des jachères : ils ont été rapidement en compétition avec des plantes à croissance plus rapide.
  • Dans certaines zones, les jeunes plants ont fait l’objet d’attaques massives de mille pattes.