Valorisation énergétique des coques de cajou par pyrolyse

Rongead-Bobo-atelier transfo cajou Gebana-7

Dans le cadre du projet CAJOUVALOR, RONGEAD et Cefrepade ont mis au point un four de pyrolyse des coques d’anacarde (noix de cajou), le H2CP (High Calorific Cashew Pyrolyser).

Il permet de fournir l’énergie nécessaire à une unité de transformation de cajou (ici l’usine GEBANA de Bobo Dioulasso au Burkina Faso) en transformant les coques de cajou sous forme de gaz de pyrolyse. Les gaz sont directement brûlés en chambre de post combustion pour alimenter la chaudière de transformation des anacardes tandis que le charbon restant peut être utilisé comme un charbon de bois.

En 2016, ce projet a bénéficié du prix Suez-Initiatives-Institut de France et un 2ème H2CP a été installé au Mali.

Resouth, Electrification rurale décentralisée au sud de Madagascar

Dans le sud de Madagascar, entre 2008 et 2012, le programme Resouth a permis l’électrification de deux localités, Ambondro et Analapatsy, grâce à l’énergie éolienne et solaire. Quelque 200 abonnés domestiques, sociaux et économiques et plus de 5000 personnes bénéficient, de manière directe ou indirecte, de l’électricité grâce à ce programme d’électrification rurale décentralisée par énergies renouvelables. A Ambondro, située dans la région d’Androy, l’électricité est produite par une centrale éolienne et un réseau local de distribution ; à Analapatsy, dans la région d’Anosy, l’électricité est fournie par des kits solaires photovoltaïques individuels.
Une expérience riche d’enseignements pour les acteurs impliqués et qui profitera à d’autres projets. C’est l’objectif de ce document de capitalisation.

Ouonck, Sénégal, un service durable d’électricité solaire

Cette brochure rend compte des caractéristiques et résultats de l’électrification d’un village de Casamance réalisée entre 2011 et 2014 avec des kits solaires individuels gérés collectivement.
Avec l’accompagnement de la Fondation Énergies pour le Monde, le Comité de gestion d’électrification solaire de Ouonck (CGESO) fournit un service autonome d’exploitation et de maintenance de près de 190 installations photovoltaïques individuelles. Formés aux méthodes de gestion d’une petite entreprise, ses membres emploient désormais cinq techniciens de terrain. L’autonomie financière est aujourd’hui atteinte.
Brochure de 4 pages, avec un résumé en anglais

Perspectives énergétiques des populations pauvres 2014

Messages clés pour réduire la pauvreté en matière d’énergie

Ce document de référence se veut un cadre de travail pour une énergie de qualité, sûre, abordable et fiable. Il réaffirme le rôle de l’énergie pour faire sortir les personnes de la pauvreté. Il met en avant la nécessité de se concentrer sur la stimulation du secteur énergétique décentralisé naissant pour permettre l’accès de 1.3 Milliards de personnes aux services énergétiques modernes et l’installation de cuisines sûres pour 2.8 Milliards. L’approche en termes de services à couvrir, pour les besoins domestiques, professionnels ou collectifs, propose un cadre d’action pragmatique, avec des indicateurs pertinents orientés vers les services rendus. Enfin l’Indice d’écosystème d’accès à l’énergie, composé de 9 indicateurs, évalue le potentiel c’est à dire l’aptitude nationale d’un pays à progresser vers l’accès universel à l’énergie.

JatroREF, des référentiels pour des filières agrocarburants durables à base de Jatropha

Les agrocarburants peuvent améliorer l’accès à l’énergie en milieu rural et réduire le poids des importations de carburant dans la balance commerciale. Mais les agrocarburants sont aussi source d’inquiétudes notamment pour la sécurité alimentaire. L’enjeu est donc de construire et diffuser une information objective et fiable sur les défis que pose le développement de ces filières.

Dans ce contexte, le réseau JatroREF construit des référentiels permettant de caractériser la viabilité socio-économique et la durabilité environnementale des filières paysannes de production d’agrocarburants à base de Jatropha en Afrique de l’Ouest. L’ensemble de ces références est présenté sur le site internet.

ALTERRE Mali, des références pour une filière locale d’huile de jatropha

ALTERRE est un projet de recherche-action visant au développement pérenne de filières agro-carburant de proximité et de services énergétiques locaux dans le sud Bénin et le sud-est du Mali. Il a accompagné l’implantation d’une filière de production paysanne et de transformation de graines de Jatropha, permettant aux artisans locaux de substituer partiellement ou totalement l’Huile Végétale Pure (HVP) de Jatropha au gasoil. Ces travaux ont abouti à des résultats pratiques pour la filière :  itinéraire technique pour la production de graines, norme et coloration de l’huile, adaptation ou réglage d’équipements.

Energies propres de cuisson en Côte d’Ivoire – Situation & perspectives

En Côte d’Ivoire, 40% des ménages affirment utiliser des morceaux de plastique ou de caoutchouc pour démarrer le feu qui leur servira à la cuisson des aliments tandis que le couvert forestier a subi une perte de plus de 75% entre 1960 et 2013. Le Programme National d’Investissement pour l’Accès aux Services Energétiques en Côte d’Ivoire (PNIASE-CI), rédigé en 2012, souligne les priorités énergétiques pour le pays. La présente étude conduite par StovePlus (un programme de l’ONG GERES), en collaboration avec ECM, ECREEE et CARE, se veut une contribution à ce programme. Elle dresse un état des lieux des énergies de cuisson utilisées dans le pays et propose des axes d’amélioration : énergies utilisées, quantités, prix dans les grandes villes ou en milieu rural, mais aussi secteurs institutionnels et professionnels des différentes filières (bois, charbon, gaz, biorésidus, cuiseurs) y sont étudiés en détail.

Des innovations agroécologiques dans un contexte climatique changeant en Afrique

Des études portent sur l’adaptation au changement climatique, tandis que d’autres soulignent le potentiel de l’agroécologie pour une production agricole durable. La présente étude vise à relier ces différentes problématiques, changement climatique, adaptation et agroécologie, en répondant aux questions suivantes :

– Quels changements climatiques sont observés et attendus dans différentes zones climatiques d’Afrique ?
– Comment ces évolutions influencent-elles déjà et affecteront-elles les systèmes agraires en Afrique ?
– Comment les pratiques agroécologiques mises en place par les paysans contribuent-elles à leur adaptation au changement climatique ?
– Dans quelle mesure l’agroécologie est-elle pertinente pour faire face aux enjeux du changement climatique et de la sécurité alimentaire ?

Comprendre le coût et mesurer l’impact des projets d’accès à l’énergie

Ou la nécessaire prise en compte du contexte et du point de vue de l’utilisateur final. Etudes de cas croisées d’ONG françaises.

Cette étude pose la question de l’efficience des projets d’accès à l’énergie. Elle propose de regarder l’impact social, économique et environnemental des projets d’accès à l’énergie en prenant en compte le contexte et différents points de vue. En effet, le contexte joue un rôle important sur les coûts des projets et sur leurs impacts. Par ailleurs, l’efficience des projets (impact par montant investi) dépend de la technologie mais aussi de la structure de financement du projet.

La mise en oeuvre du cadre d’analyse sur 6 cas concrets permet de préciser les indicateurs et de confirmer leur pertinence et applicabilité dans un grand nombre de situations. L’analyse des résultats montre la grande diversité des impacts des projets et l’importance de considérer l’efficience selon les points de vue des différents acteurs concernés.

Améliorer la prise en compte des enjeux climatiques dans le financement du développement

Pratiques et stratégies des financeurs français du développement

La présente étude vise à s’interroger sur la situation réelle de la finance climat en France, aujourd’hui. Alors qu’un nombre de plus en plus important d’acteurs finançant le développement affichent la prise en compte de l’enjeu climatique dans leur approche, qu’en est-il réellement dans les faits ?

Après avoir présenté un panorama général des flux de financements à destination des pays en développement et de la finance climat à l’échelle internationale, cette étude s’attarde plus particulièrement sur les pratiques « climat » des principaux acteurs du financement international français. Cette analyse s’accompagne d’une mise en perspective avec les pratiques des agences nationales des quatre autres principaux bailleurs internationaux (États-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni).

Cette étude se fonde sur une analyse biblio-webographique à l’échelle internationale et française et sur une série d’entretiens et une analyse approfondie des pratiques des principaux acteurs français identifiés au cours de la première étape.