Accélérer le développement rural grâce aux énergies renouvelables

Cette « Méthode de valorisation des usages productifs de l’électricité en Afrique sub-saharienne » est le fruit d’un travail de recherche-action mené en collaboration avec le laboratoire de recherche Pacte (Université de Grenoble), les agences d’électrification rurale malgache et sénégalaise (ADER et ASER) ainsi que les associations Fimifa à Madagascar et Grdr au Sénégal dans le cadre du projet PAMÉLA mené par la Fondem.

Objectif ? Garantir l’émergence d’activités économiques productives avec l’arrivée de l’électricité.

A travers une mécanique en 5 étapes intégrant de manière transversale un travail de fond sur les problématiques d’emploi local, de genre et de jeunesse, le résultat de la méthodologie est double : le dynamisme économique et humain local est renforcé, le modèle économique de l’exploitation de l’infrastructure électrique locale est assuré.

Elle comprend des éléments de mise en œuvre pratiques tels que:

  1. des guides d’entretien
  2. une grille d’analyse des problématiques de genre
  3. un modèle de base de données
  4. des outils de dimensionnement financier et de suivi des impacts.

Pratique et évolutive, cette méthodologie est présentée dans un ouvrage, une véritable boite à outils pour appuyer le développement d’activités productives génératrices de revenus en lien avec l’électricité.

Enjeux du stockage de l’énergie pour un haut niveau de fiabilité des systèmes solaires en milieux désertiques

Ce papier de 8 p. compare trois types de technologies de batteries : plomb, lithium et nickel. Pour chaque  catégorie, il présente les principales caractéristiques techniques et économiques. Il analyse également les principales considérations à prendre en compte pour le choix d’une batterie dans le solaire et des résultats de tests conduits par Sunna Design et le CEA-INES.

Papier non daté

Construire des coalitions d’acteurs équilibrées pour l’électrification rurale. L’exemple de Madagascar.

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Plusieurs centaines de millions de personnes n’ont pas d’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, la majorité en milieu rural. Les enjeux sont tels que de nombreux États ont modifié leur cadre sectoriel pour ouvrir la porte aux entreprises privées. Face à des sociétés nationales d’électrification souvent déficitaires et à des États subventionnant le carburant pour éviter de facturer l’électricité à son coût réel, les partenariats public-privé sont parfois perçus comme la solution miracle qui permettrait de développer l’accès à l’électricité en milieu rural.

Après presque 20 ans de libéralisation du secteur de l’électricité à Madagascar, le taux d’accès des ménages ruraux reste cependant l’un des plus faibles du continent.

Pourtant ce modèle n’est pas à rejeter, et l’expérience menée par le Gret démontre qu’il est possible, en rééquilibrant la coalition d’acteurs, de mobiliser le secteur privé pour améliorer l’électrification rurale. Un sujet clé tant pour le développement que pour la lutte contre le dérèglement climatique.

Dans cette note de 4 pages, le Gret rend compte de son expérience de coalition d’acteurs mise en oeuvre dans le cadre du projet d’hydroélectricité « Rhyvière ».

En savoir plus sur le projet Rhyviere

Mauritanie : les vertus d’un mal. Un film d’Arte sur le charbon issu du typha

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Une simple plante sauvage : le Typha. Issue de la famille des roseaux, elle prolifère le long des rives du fleuve Sénégal.

Dans les années 80, la mise en service du barrage du Diama a bouleversé l’écosystème du delta. Certaines espèces animales et végétales ont totalement disparu. La présence du Typha bloque aujourd’hui les canaux d’irrigation, empêche une bonne circulation de l’eau du fleuve, ce qui favorise le développement des moustiques et des maladies.

La chaîne de télévision franco-allemande Arte a diffusé le 4 juin 2016 un reportage réalisé en Mauritanie sur le projet Typha, qui vise à lutter contre la déforestation et l’invasion du fleuve Sénégal par le typha, une plante de la famille des roseaux.

Le Gret, l’Iset de Rosso et le Parc national du Diawling expérimentent l’idée innovante de transformer le typha en énergie verte : un charbon écologique, alternative au charbon de bois dans un pays où il est encore majoritairement utilisé. Le documentaire présente l’évolution du projet, depuis l’apparition de la plante invasive et ses conséquences, jusqu’à la semi-industrialisation du processus de production du charbon et ses perspectives.

Film de 24′ produit par la chaine de TV Arte. De Feurat Alani, James de Caupenne, Jacques Santiago Avalos – ARTE GEIE – In Sight Films – Emirats Arabes Unis 2016

Apprenons la culture climat dans les projets de coopération

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Les deux sessions de formation ‘Climat et coopération décentralisée’ de Cités Unies France, réalisées en 2016 en collaboration avec l’ARENE Ile-de-France, ont donné lieu à une publication commune.
Celle-ci :
- reprend le fil pédagogique de la formation pour acquérir une culture climat et donne des clés d’entrées vers un certain nombre d’outils techniques et financiers ;
- mets à l’honneur des lauréats de l’appel à projet climat lancé par la Délégation à l’action extérieure des collectivités du Ministère français des affaires étrangères ;
- reprend des « paroles d’acteurs » exprimés lors de la formation et
- inscrit les actions de coopération décentralisée dans l’agenda mondial.

Un document de capitalisation synthétique et plein de ressources.

40 pages, en français

PROGRES-lait : l’énergie solaire pour conserver le lait

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PROGRES-lait est un projet lancé en 2014 en Mauritanie et au Sénégal par les ONG ECODEV et ENDA. Il vise à une meilleure valorisation du lait par le renforcement des capacités des éleveurs et l’amélioration de la conservation du lait.

Il prévoit l’installation d’une centaine de mini-plateformes solaires pour refroidir le lait de 2000 producteurs et de 20 laiteries solaires capables de pasteuriser ce lait et de le livrer aux entreprises de transformation de la région.

Pour avoir des informations plus précises sur les résultats de ce projet qui nous semble intéressant, il faut se rapprocher des ONG ENDA et ECODEV.

Plus d’informations sur le site du projet  et le site d’ECODEV  et des photos sur la page Facebook du projet.

Potentiel et déterminants de la demande volontaire en crédits carbone en France

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Dans le cadre du projet de référentiel de certification national VOCAL, la demande en crédits carbone sur le marché de la compensation carbone volontaire en France a été quantifiée et caractérisée au travers d’un questionnaire en ligne et des entretiens réalisés au 1er semestre 2016 par I4CE.

Sur la base de ce sondage, près de 2 MTéqCO2 ont été achetées en France en 2015 dans le cadre de la compensation carbone volontaire, à un prix moyen de 4,2€/TéqCO2. Ce prix masque une fourchette de prix très large, et de grandes disparités entre acheteurs : avec d’une part, quelques acheteurs de gros volumes, bénéficiant de prix bas et d’autre part, une majorité d’acheteurs de volumes moindre, achetant à des prix plus élevés.

Cette publication met en évidence les caractéristiques des financements de projets dans le cadre de la compensation carbone ou de démarches assimilées.