lundi 14 septembre 2009

Algérie : Publication du bilan des réalisations du secteur de l’énergie et des mines 2000-2008

Le ministère de l’Energie et des Mines vient de publier le bilan 2000-2008. Cette édition, la 4ème du genre, renseigne sur l’ensemble des réalisations du secteur durant cette période des réalisations qui attestent de l’importante évolution enregistrée en l’espace de 8 ans seulement dans les trois branches d’activités, à savoir les mines, l’électricité et les hydrocarbures.

Ce rapport met également en exergue le lancement d’une industrie pétrochimique, le dessalement de l’eau de mer, la dynamisation de l’industrie minière, le développement des énergies renouvelables, le solaire notamment et le mégaprojet de production d’électricité hybride solaire-gaz de 150MW.

D’après ce document, la capacité de production d’électricité va très fortement progresser d’ici la fin 2009, et dans les années à veni.

D’ici la fin de l’année 2009, 15 nouvelles centrales d’une capacité 1 726 MW sont en cours de réalisation et leur livraison est prévue pour cette année 2009. La Sonelgaz a sollicité divers partenaires pour réaliser son objectif, en particulier :
- Ansaldo (Italie), qui a déjà réalisé la centrale d’El Hamma à Alger, à la tête de projets des centrales de Relizane, Batna, Larbaâ (Blida), et de M’sila ;

- Le consortium Eneria (France) et BMA (Algérie), qui est en train de construire six centrales au sud du pays : In Guezzam, Idless, Tinzaouatine, etc.
- Des entreprises privées algériennes, à l’instar d’Amimer Energie, contribuent également au programme de 2009, avec la construction des centrales de Bordj El Houès et de M’guiden tout comme celle de Talmine.

Le programme de 2010/2012 est encore plus ambitieux car il vise la mise en œuvre d’une capacité additionnelle de production de 2 543 MW. Une entreprise belge se charge de six centrales de capacités diverses au Sud alors qu’Alstom-Orascom ont des projets dans d’autres régions.
Sept centrales seront mises en service entre 2010 et 2012. Les travaux pour la construction de cinq autres centrales seront lancés successivement dans cette période. Une dernière, celle de Tindouf, est en phase de lancement d’appel d’offres. Le coût unitaire de ces centrales varie de moins d’un milliard de dinars à 31 milliards de dinars, selon la capacité de chacune d’entre elles.

En 2012, la capacité installée de l’Algérie atteindra 12.771 MW. Avec 6,3 millions d’abonnés électriques à la Sonelgaz, l’Algérie a atteint un taux d’électrification de 98%.

Les principales sources de financement de ce programme de développement sont celles des ressources du marché obligataire, des emprunts directs auprès des banques, de la participation de l’Etat au financement de ses programmes d’électrification rurale et distribution publique gaz, de la participation des clients aux raccordements et du recours au partenariat. L’autofinancement est estimé à 30% des besoins, mais cela n’est pas suffisant pour que l’entreprise renonce à demander une hausse du tarif de ses prestations.

Pour plus d’information sur le « Programme indicatif des besoins en moyens de production d’électricité 2008 – 2017 », voir le document (40 pages en français) sur cette page du site du Ministère de l’Energie et des Mines.


Source : articles publiés sur les sites du Ministère de l’Energie et des Mines algérien, de El Moudjahid, et de City-DZ.

René Massé

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